Publié dans Politique

Marc Ravalomanana - Précampagne sous couvert de redynamisation

Publié le dimanche, 28 novembre 2021

Depuis quelques semaines, l'ancien Président Marc Ravalomanana enchaîne les déplacements. Officiellement, le motif de ces déplacements - qui sont aussi des occasions de sortie médiatique - est la redynamisation de son parti « Tiako i Madagasikara ». Toutefois, force est de constater que l'ex- Chef d'Etat s'adonne à une précampagne en vue de l'échéance présidentielle de 2023.

Au début du mois de novembre, le locataire de Faravohitra a fait le déplacement à Toamasina où il a rencontré ses partisans. Comme à son habitude, il a dressé un tableau sombre de la situation dans le pays, avant de lancer un appel à la solidarité de ses fervents adhérents pour « sauver » le pays. Bref, un message bien rodé que le numéro un du TIM n'hésite pas à marteler à chacune de ses sorties. D'ailleurs à son retour du Grand port, l'ex - Président a entamé une tournée des Arrondissements de la Capitale toujours dans cet esprit de redynamisation. Samedi dernier, Marc Ravalomanana a bouclé la boucle par un meeting au Magro Behoririka. Les rencontres sont multiples mais les contenus de ses discours sont presque identiques : dénigrement du régime actuel, appel à une « prise de responsabilité des citoyens » et la promesse que le TIM s'emparera de nouveau du pouvoir.A l'approche du rendez-vous pour la course à la magistrature suprême, tous les moyens sont bons pour attirer le plus de partisans.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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