Publié dans Politique

Lutte contre la Covid-19 - Les mesures prises par Madagascar font école

Publié le jeudi, 02 décembre 2021

Un changement de règle. La situation sanitaire en Europe se dégrade fortement depuis plusieurs semaines. Une situation fébrile mise en péril par l'apparition d'un nouveau variant de la Covid-19. Face à ce constat, de nombreux pays européens durcissent les conditions d'accès à leur territoire. Désormais, un test Covid est obligatoire pour rentrer ou faire escale sur leur territoire. Un test antigénique ou PCR négatif de moins de 48 heures, quel que soit le statut vaccinal pour tous les 12 ans ou plus.

Et ce pour les voyageurs en provenance de pays hors Union européenne. Une mesure qui est familière pour les personnes ayant voyagé vers Madagascar. La Grande-île a rouvert ses frontières avec l'Europe depuis le 6 novembre. Le pays exige un test de moins de 72 heures avant le départ (sauf pour les enfants de moins de 2 ans). Une mesure qui a été appliquée sans distinction du statut vaccinal du voyageur. Autrement dit, le test s'appliquait à tous les voyageurs désireux d'entrer à Madagascar qu'ils soient vaccinés ou non. Un test à l'arrivée ainsi qu'un confinement de deux jours dans un hôtel approuvé par le Gouvernement, en attendant les résultats du test effectué à l'arrivée, étaient également ordonnés par les autorités malagasy. Jusqu'ici, ces mesures ont officiellement permis d'éviter l'apparition de variant de la Covid-19 dans la Grande-île. Elle fait par ailleurs école à l'étranger ce qui semble confirmer le bien-fondé de la mesure prise par les autorités malagasy. Une mesure qui a pourtant fait l'objet de critiques acerbes de la part de certains membres de l'Opposition et de la diaspora. Ces derniers jugeant en effet ces mesures superflues pour les personnes déjà vaccinées. 

Parlant de mesures, le  Premier ministre, chef du Gouvernement, au cours de son discours prononcé en ouverture de la séance de questions-réponses entre le Gouvernement et l'Assemblée nationale, a tenu à défendre les mesures prises par les autorités malagasy pour lutter contre la pandémie.  Des mesures prises dans l'intérêt de la population malagasy, affirme le locataire de Mahazoarivo, et qui ont porté leurs fruits car ayant notamment contribué à la diminution significative des nouveaux cas. Une diminution qui a amené l'Etat malagasy à décider de la réouverture des frontières malagasy vers la fin octobre et le début novembre, afin de permettre à l'économie de souffler. Pour autant, le Premier ministre insiste sur le fait que la crise sanitaire reste d'actualité à Madagascar, comme dans les pays du monde entier. A ce sujet, le Premier ministre rappelle que de nombreux pays ont récemment fermé leurs frontières aux pays venant de la SADC face à la recrudescence des nouveaux cas et la découverte d'un nouveau variant « Omicron » qui circule dans cette partie australe du continent africain. Christian Ntsay indique que le Gouvernement prend toutes les mesures nécessaires pour lutter contre le virus. Cependant, il soutient également que malgré ces mesures, de nouveaux cas sont recensés. Le Premier ministre appelle ainsi chaque citoyen à la vigilance et à suivre les mesures édictées, afin de couper la chaîne de transmission du virus dans l'île. 

La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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