Publié dans Politique

Organismes rattachés - 1 300 milliards d'ariary de budget par an 

Publié le vendredi, 07 janvier 2022

La suppression d'une quinzaine d'organismes rattachés à la Présidence, au bureau du Premier ministre, aux ministères a été annoncée à l'issue du dernier Conseil des ministres. Maîtriser et réduire les subventions allouées à ces services sont la principale raison de cette décision, selon le compte rendu de la première réunion hebdomadaire des ministres pour cette nouvelle année.

Une décision qui découle par ailleurs d'une consigne formulée par le Chef de l'Etat le mois dernier. La porte-parole du Gouvernement au cours de l'émission « Tsy ho tompon-trano mihono » précise que 1 300 milliards d'ariary par an sont transférés vers les organismes rattachés. En supprimant les services en question, l'Etat veut ainsi éviter toute dépense superflue et surtout tout détournement de deniers publics, indique Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo. L'Exécutif veut par ailleurs consacrer une large part des dépenses publiques à des tâches impactant directement le quotidien de la population. A ce propos, le travail effectué par les organismes rattachés supprimés n'a pas d'impacts perceptibles sur le quotidien de la population, explique le Conseil des ministres. D'ailleurs, la plupart des missions de ces établissements publics supprimés peuvent en plus être effectués par des ministères. A ce sujet, les agents et les biens de ces organismes rattachés seront transférés vers les ministères de tutelle respectifs. « Il ne s'agit pas de supprimer les missions mais les structures », précise celle qui porte également le chapeau de ministre de la Communication et de la Culture. Aucun emploi ne doit être supprimé, rassure-t-elle.

L.A.

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Editorial

  • Idem !
    Et nous y revoilà ! Dix personnes écopent une peine de détention préventive à la prison de Moramanga. Elles sont accusées de fuite de sujets lors de l’examen du BEPC dans la Circonscription scolaire de Moramanga. Encore et toujours des fuites de sujets. Tous les ans, ou presque, le pays doit faire face à des délits de fuites de sujets d’examen officiel. Neuf candidats à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) 2025 ainsi que le proviseur d’un lycée privé sis à Belavabary, de la même CISCO, ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Moramanga à l’issue de leur comparution devant le juge d’instruction. Idem des cas de fuites de sujets. Le ministre de l’Education nationale déclarait, à ce sujet, comme suit : « tolérance zéro à l’encontre des fauteurs de trafics de sujets d’examen officiel ». Avec tous les respects à votre endroit Mme …

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