Publié dans Politique

Remaniement du Gouvernement - Le Président Rajoelina accorde un sursis mais…

Publié le vendredi, 07 janvier 2022

Comme à chaque début d'année, l'heure de l'évaluation est inévitable pour les membres du Gouvernement.  L'hypothèse d'un nouveau remaniement suscite ainsi de nombreuses questions. Interrogé sur la question au cours de la rencontre avec les professionnels des médias, hier à Iavoloha, le Président Andry Rajoelina affirme que le remaniement n'est pas encore d'actualité sans pour autant écarter l'idée de remplacer les « maillons faibles » au sein du Gouvernement si besoin est. Pour le moment, le Chef de l'Etat semble vouloir accorder un sursis à l'équipe de l'Exécutif tout en multipliant les rappels à l'ordre.

« Nous devons changer notre méthode de travail. Nous avons besoin de responsables qui apportent des solutions et dénouent les problèmes », a - t - il déclaré avant d'ajouter qu' « opérer à un remaniement n'est pas toujours une solution. Nous avons, par exemple, procéder à un remaniement au mois d'août dernier. Toutefois, ce n'est pas en remplaçant un ministre qu'on va résoudre toutes les difficultés ». À entendre le patron d'Iavoloha, la nomination d'un ou de plusieurs nouveaux ministres impliquent une perte de temps qui pourrait ralentir l'exécution des projets de développement. Une fois nommé, un nouveau ministre prend ses marques et observe son staff pendant à peu près un à deux mois. Par conséquent, jusqu'à la fin de l'année, le ministre n'a pas vraiment le temps d'accomplir les missions qui lui incombent.

L'éviction plane à tout moment

D'après toujours le Chef de l'Etat, il ne sera pas tout le temps question d'une évaluation mais il n'empêche que les éléments inefficaces encourent, à tout moment, une éviction. Pour rappel, le dernier remaniement du Gouvernement remonte au mois d'août 2021. A cette occasion, le Chef de l'Etat avait déclaré de vive voix que l'Exécutif « n'a pas droit à l'échec ».  Les gouverneurs, qui sont également des nommés, seront également sujets à une évaluation.  Le Président reconnait qu'il y a des gouverneurs qui travaillent et d'autres qui n'ont pas réussi leurs missions. Par conséquent, il a annoncé que les gouverneurs feront l'objet d'une évaluation durant ce premier trimestre de l'année.

Au cours du premier Conseil des ministres de l'année 2022, le Président Andry Rajoelina avait déjà haussé le ton en lançant un rappel à l'ordre aux membres du Gouvernement. L'homme fort du pays avait notamment reproché à certains ministres leur absence de réaction face aux critiques des détracteurs contre les projets de développement mis en œuvre par le régime. Il a également appelé les ministres à travailler davantage et faire preuve de dynamisme en vue d'atteindre les objectifs de développement fixés.

Sandra R.

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Editorial

  • La question !
    L’espoir serait-il permis ! L’Assemblée nationale, réunie en séance plénière votait le lundi 2 décembre la mise en place de la « Commission spéciale de mise en accusation » auprès de la Haute Cour de justice (HCJ) dont l’élection du président. Les députés présents ont élu à l’unanimité le candidat présenté par le groupe parlementaire Isika rehetra miaraka amin’ny Andry Rajoelina (IRMAR) Haja Resampa, le députe IRMAR élu dans le Menabe (Morondava). Il succède à ce poste, très délicat, à Honoré Tsabotokay, présidant la Commission de mise en accusation lors de la précédente législature, député élu dans la Circonscription de Vohipeno (Sud-est).

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