Publié dans Politique

Jeunes agressés dans un karaoké - Des éléments des Forces de l’ordre pointés du doigt

Publié le dimanche, 16 janvier 2022


Scène de violences gratuites lors d’un bar-karaoké du côté de Fenomanana, la nuit du samedi dernier. Les coups pleuvaient, notamment de savate, sans oublier ces menaces avec des armes, et ce, malgré les implorations des victimes, qui ont demandé pardon. Un groupe de quatre jeunes consommateurs dont deux jeunes femmes, avait été molesté de la pire façon pour une histoire de fille et de tour de chants, et surtout à cause de l’alcool. Les agresseurs les auraient frappés avec des bouteilles, quoique les victimes ne s’étaient pas opposées aux premiers, car préférant au contraire se cacher sous une table. Résultat, les quatre jeunes ont été tous blessés, dont un gravement. La nuit même, tous ont dû être évacués d’urgence à l’HJRA où la plupart a subi quelques points de suture ! Les soins ont dû se poursuivre vers les premières heures de la matinée, hier.
D’après un jeune homme du petit groupe, celui qui a préféré quitté l’établissement lorsqu’il a senti le danger planer, les agresseurs étaient au nombre de huit. Trois d’entre-deux seraient des membres des Forces de l’ordre, selon toujours ce même témoin. “Ils ont d’abord assené P. de coup de poing, après qu’ils lui ont tenu tête à cause d’un tour de chant », s’est-il souvenu. « Les assaillants, sous l’emprise de l’alcool, nous ont attaqués avec des bouteilles. Dans le chaos qui s’en était suivi, le propriétaire de l’établissement assistait à la scène sans rien dire, tout comme les agents en charge de la sécurité du lieu”, ajoute B., l’une des victimes. “Trois des 8 hommes sont des Forces de l’ordre mais en tenue civile. Et ils nous ont notamment snobés en affirmant qu’ils sont des employés et ont des relations au niveau de la Primature. En revanche, ils n’ont pas hésité à nous menacer avec des armes de poing”, relate-t-il.
Mais comment les choses ont pu en arriver là? A notre interlocuteur de préciser que ses amis et lui étaient devant le micro, sur le point de chanter, lorsque la situation a brusquement dégénéré. De leur côté, leurs adversaires, qui sont très costauds, auraient cherché à courtiser les filles du petit groupe de jeunes consommateurs. Puisque ces derniers ont feint de ne pas faire grand cas des avances que les inconnus auraient faites à ces dames, ces derniers se sont fâchés, et on connaît la suite. Aux dernières nouvelles, les victimes vont porter plainte contre leurs agresseurs. Affaire à suivre !
La Rédaction

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Editorial

  • Constat accablant
    Lors de son périple qui devait l’amener à Amboasary-Atsimo et de retour pour rallier Taolagnaro, le Chef de l’Etat Rajoelina a eu droit à une douche froide qui l’a irrité. En effet, le numéro un du pays se mit en colère en constatant de visu des dysfonctionnements et des négligences des agents locaux en liaison avec des responsables à l’étage supérieur. Rajoelina s’insurge du fait que des responsables au niveau des Fokontany snobent carrément des consignes et instructions qu’il avait bien voulues transmettre lors de ses passages précédents notamment concernant le carnet biométrique pour chaque famille. L’Etat misait beaucoup sur l’usage à bon escient de cet instrument que chaque famille membre de la communauté (Fokontany) doit obligatoirement avoir en possession. Le père ou la mère de famille, selon le cas, est censé disposer et le garder soigneusement ce précieux outil. D’abord, on doit le remplir soigneusement avec l’aide des responsables…

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