Publié dans Politique

Décès du Général de corps d’armée Herilanto Raveloharison - La République perd un grand serviteur

Publié le lundi, 17 janvier 2022

Covid-19, autre maladie ou mort naturelle ? Qu’importe la cause, la République malagasy  perd, suite au décès hier du Général de corps d’armée Herilanto Raveloharison, un de ses grands serviteurs. De son titre de haut gradé de la Gendarmerie, le défunt a déjà rempli le critère d’un illustre fils du pays dans la mesure où ce titre n’est pas octroyé à qui que ce soit. A part, le fait d’avoir servi la Nation en tant que militaire, Herilanto Raveloharison a occupé des postes ministériels et d’autres hautes fonctions. 

Durant la période de transition dirigée par le Président Andry Rajoelina, il a été nommé à la tête du ministère de l’Environnement de 2010 à 2012. Il a ensuite traversé les trois Gouvernements du régime Rajaonarimampianina en assurant, sous les Premiers ministres Kolo Roger, Ravelonarivo Jean et  Mahafaly Solonandrasana, le poste de ministre de l’Economie et de la Planification. Durant une partie de cette période, il cumulait deux postes ministériels, l’Economie et de la planification, ainsi que celui de l’Energie.

Par ailleurs, ce diplômé de l’université Panthéon- Sorbonne et de l’institut d’administration publique international a également pris la présidence du Comité de sauvegarde de l’intégrité (CSI) en 2012. 

A part ces postes occupées au sein de l’administration publique, Herilanto Raveloharison était un homme de Dieu. Selon les témoignages sur les réseaux sociaux, il était un des fondateurs de l’Eglise Evangélique Foi et Guérison et y était fortement impliqué dans la propagation de l’Evangile.

Serviteur de Dieu et de la Nation, le Général de corps d’armée Herilanto Raveloharison laisse des traces indélébiles là où il était passé durant ses 64 années de vie.

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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