Publié dans Politique

Dégâts des intempéries sur la Route nationale - Les stocks de carburant suffisants pour la Capitale

Publié le dimanche, 23 janvier 2022

La Capitale dispose d'un volume équivalent à 19 jours de consommation. Les stocks d'essence, pétrole ou encore diesel, sont bien suffisants.

De fortes précipitations sont tombées sur la Grande-île. Des cours d'eau sont sortis de leur lit, des terrains se sont écroulés et des routes ont été coupées. Parmi celles-ci, l'on peut notamment citer une artère importante pour le pays. La Route nationale 2, qui relie Toamasina à la Capitale de Madagascar, Antananarivo, subit d'énormes perturbations. 15 points d'éboulement ont été recensés par le ministère des Travaux publics sur cet axe entre Antananarivo et Moramanga. Le transport de carburant en provenance de la ville du Grand port sera quelque peu troublé. Malgré les difficultés d'approvisionnement de la Capitale, une rupture de stock n'est pas envisagée.La situation ne laisse présager aucun risque de pénurie. En effet, les stocks sont suffisants dans les dépôts.Une source au sein de l'Office malagasy des hydrocarbures affirme que les réserves de carburantpermettront d'approvisionner la ville des mille pour 19 jours.Les automobilistes tananariviens peuvent être rassurés. A ce jour, les stations-services de la Capitale sont en capacité de fournir du gas-oil et de l'essence. Toutes les mesures sont prises pour assurer un retour à la normale dans les meilleurs délais. Dans un communiqué, le ministère des Travaux publics annonce mettre tout en œuvre pour rétablir la circulation dans les meilleurs délais. Comme la pluie continue, tous les usagers de la route seront avertis que certaines zones pourraient continuer à être inondées 

et que d'autres éboulements se manifestent, indique le ministère dirigé par Jerry Hatrefindrazana. Ainsi, sauf raison impérieuse, tout le monde est encouragé à reporter ou différer leurs voyages en attendant l'amélioration de la situation. Une situation qui concernerait notamment les transports en commun. En outre, tous ceux qui sont déjà sur la route sont demandés de bien vouloir prendre toutes les précautions nécessaires en roulant doucement et en respectant les consignes sur terrain. Le ministère des Travaux publics examine déjà toutes les possibilités de rétablir la circulation sur cet itinéraire dans le meilleur délai et exhorte tous les usagers de la route à accepter et à suivre toutes les directives fixées par les autorités locales. Les responsables en appellent au sens des responsabilités de chacun pour que soient évités les approvisionnements de précaution qui assèchent les stocks et ralentissent le retour à la normale. Ils sont ainsi appelés au civisme et à la responsabilité afin de ne pas dégrader cette situation par des achats préventifs inutiles.

La Rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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