Publié dans Politique

La Vérité de la semaine

Publié le vendredi, 28 janvier 2022

En alerte maximale
Les dégâts sans commune mesure causés par les fortes précipitations de la semaine passée continuent de plomber les attentions. A partir de dimanche, Ampitatafika et environs sont en alerte maximale. Pour cause, la rivière de Sisaony menace de déborder de son lit au niveau de cette localité. Ibidem pour Ikopa ! En tout cas, la Capitale et périphérie se trouvent sous les eaux. Phénomène rare dans la mesure où le niveau des eaux baisse mais lentement. En cette fin de semaine, la situation commence à s’éclaircir !
Inondations et éboulements meurtriers
48 personnes décédées. C’est le triste bilan laissé par la dépression tropicale « Ana » dans les 10 Régions de la Grande île. C’est la Région Analamanga la plus touchée car en plus des inondations, elle a été également victime des éboulements par-ci et par-là et ce même à Antananarivo-ville. Dans tout Madagascar, on dénombre 129.718 sinistrés. Face à ce cataclysme, le Conseil des ministres de jeudi a décrété l’Etat de sinistre national.
Olala, la fin !
Une figure légende du mouvement du 13 mai 1972 est parti vers l’au-delà cette semaine. Il s’agit de Maître Razafinjatovo Willy plus connu sous le sobriquet de Olala, grand animateur de la grève estudiantine en 72 ayant entraîné la chute de la 1ère République. Avocat attitré de la presse malagasy, Maître Willy était connu également comme un des conseils des accusés dans les grands dossiers. La dernière en date, l’affaire Apollo 21.

Direction Tsiafahy
Présenté au Parquet en début de semaine, L.L, le présumé meurtrier de Junot Ramananarivo, est placé à la maison de force de Tsiafahy après son audition par le juge d’instruction. Dimanche 16 janvier dernier, le jeune opérateur économique est venu réclamer ses 300 millions Ar à L.L. mais la discussion entre les deux associés a viré au drame. Junot Ramananarivo est mort suite aux blessures dues à un coup de couteau que lui aurait assené L.L.

Solidarité tous azimuts
Suite au vibrant appel du Président de la République Rajoelina et celui du Gouvernement malagasy, la solidarité nationale et internationale commence à s’organiser à grand pas. L’appel à la mobilisation a eu  l’écho escompté.
Le circuit sur la RN 2 rétabli
En quarante-huit heures seulement de travaux acharnés, les techniciens du ministère des Travaux publics ont réussi à rétablir la circulation à même pour les gros camions sur la route nationale n°2. Un exploit à mettre pour le compte du régime en place dirigé par le jeune et infatigable Rajoelina Andry. Et un ouf de soulagement pour tout le monde dans tous les domaines !

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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