Publié dans Politique

Deux bâtiments réhabilités en deux jours - Le Tagnamaro, c'est ça !

Publié le dimanche, 06 mars 2022

Dans le cadre de la relance post-cyclonique, les ministres ont été appelés à mener des « Asa Tagnamaro » pour les travaux de reconstruction et ce en étroite collaboration avec le ministère de la Communication et de la Culture lors du Conseil des ministres qui s'est tenu au début du mois dernier au Palais d'Etat d'Iavoloha. C'est dans ce cadre notamment que la ministre Lalatiana Andriatongarivo a conduit l'équipe du MCC pour cette énième édition du « Tagnamaro », dans la Région d'Atsimo- Atsinanana, en fin de semaine dernière.

A l'issue de deux jours de travaux, le « Tagnamaro manokana - Fanarenana » a permis la reconstruction de deux bâtiments administratifs de ce Chef-lieu de District durement impacté par les cyclones Batsirai et Emnati. Il y a d'abord le siège local de la TVM et de la RNM dont le toit, les murs de façade, les fenêtres et les portes, ainsi que le mur d'enceinte qui ont été réhabilités, en une demi-journée seulement grâce à l'entrain des participants. Le CSB II de Farafangana est l'autre bâtiment administratif réhabilité en à peine 48 heures lors du passage du Tagnamaro dans le Sud-est du pays. Une réhabilitation remarquée et remarquable eu égard à la grandeur des dégâts engendrés par les cyclones successifs et à la grandeur de l'enceinte. La ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo note d'ailleurs qu'il s'agit sans conteste du plus grand chantier abordé par le Tagnamaro jusqu'ici. 

Ces deux infrastructures, les premiers à être réhabilités après le passage de ces cyclones à Farafangana en moins de 72 heures, montrent et démontrent à quel point le concept peut être efficace. Pour rappel, la journée de mobilisation citoyenne « Tagnamaro » est une initiative du ministère de la Communication et de la Culture (MCC), inspirée du modèle rwandais. Effectuée tous les 3ème samedis du mois, cette journée de mobilisation vise à encourager la solidarité, le patriotisme et la responsabilisation des citoyens, à travers des actions bénévoles. Notons que « Tagnamaro » et « Asa tanamaro » (HIMO) sont deux concepts différents. L'un se fait gratuitement tandis que l'autre, la Haute intensité de main-d'œuvre, est le système d'argent contre travail. Depuis sa mise en œuvre, en février 2019, le « Tagnamaro, andron'ny olom-pirenena », a permis d'économiser des milliards d'ariary, avec des activités gratuites et le soutien matériel des partenaires. Des millions d'ariary de dépenses devant être allouées entre autres pour l'assainissement ou la réhabilitation et l'entretien des infrastructures publiques, en sont épargnées chaque mois. D'ailleurs, la participation citoyenne s'améliore d'édition en édition, notamment dans les Régions où la mobilisation semble massive. La ministre de tutelle a affirmé que « son département reçoit de nombreuses demandes, mais seules celles qui répondent au principe du " Tagnamaro " sont sélectionnées pour accueillir la journée de mobilisation citoyenne ».

La rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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