Ce fut l’occasion pour le Chef de l'Etat malagasy de réitérer les priorités du régime actuel à savoir la lutte contre la faim, l'insécurité alimentaire et la malnutrition sous toutes ses formes ainsi que l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire. Outre les intempéries, la crise sanitaire et la sécheresse sont autant de facteurs qui ont fragilisé la situation sociale pour une grande partie de la population à Madagascar. Les deux parties ont donc abordé la coopération de la Grande île avec les Etats-Unis mais également avec ces trois agences des Nations unies pour l'alimentation. Parmi lesdites agences figure l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui s’inscrit dans la liste des partenaires stratégiques et historiques de Madagascar dans le cadre des activités liées à la lutte contre l’insécurité alimentaire.
Besoins d’appui
Le Président a également exprimé le souhait d'intensifier les relations de coopération avec le Fonds international de développement agricole (FIDA) afin d’appuyer les efforts de l'Etat malagasy dans le développement du secteur agricole. Les actions dans ce sens consistent notamment à l'extension des zones de culture dans le Sud, la mise en place d'infrastructures d'irrigation et de fournitures en eau des localités dans le Sud mais également la mise en œuvre d’un plan de redressement national dans les Régions Est et Sud-est suite aux passages dévastateurs des cyclones de plus en plus fréquents et violents.
Le renforcement des actions du Programme alimentaire mondial (PAM) dans le soutien à l'autonomisation et la résilience alimentaire des ménages le temps de la réhabilitation des zones de culture a également été au centre des discussions entre le locataire d’Iavoloha et l’émissaire américain auprès des agences des Nations unies.
La Rédaction