Publié dans Politique

Ouverture des frontières - Les compagnies aériennes attendent les mesures étatiques !

Publié le vendredi, 25 mars 2022



L’impatience gagne les compagnies aériennes en général et les passagers en particulier. Vingt jours après la date censée correspondre à l’ouverture totale et officielle des frontières aériennes, rares, pour ne pas dire aucune, sont les compagnies aériennes à avoir déposé des demandes de desserte auprès des autorités. Le scepticisme se range du côté de ces compagnies dans la mesure où le flou persiste sur les conditions communiquées par les autorités afin d’obtenir le précieux sésame. « « Jusqu’à présent, les compagnies attendent toujours les conditions que les autorités sont censées imposées en plus des mesures sanitaires qui sont restées inchangées. Raison pour laquelle aucune d’entre elles n’a encore déposé de calendrier et de programme de vol en vue de demander l’autorisation de desserte de la Grande île », explique un responsable au sein de l’aviation civile. Depuis le 5 mars, considéré comme l’arrivée de toutes compagnies désireuses de desservir la Grande île, seulement quelques-unes opèrent. Cela entraîne une situation de contrainte du nombre de places et de monopole. Provoquant ainsi une hausse conséquente des tarifs.
Mécontentement
De plus, à part l’aéroport d’Ivato, aucun autre aérodrome n’accueille encore de vols internationaux comme avant les périodes de confinement. Une situation stagnante qui provoque le mécontentement de toutes parts. Que ce soit du côté des voyageurs qui se plaignent du prix exorbitant des billets qui coûtent près de 700 euros rien que pour un vol entre La Réunion et Madagascar par exemple. Alors que d’un autre côté, un vol reliant l’île voisine avec la métropole française, coûte beaucoup moins cher que cela. « Jusqu’à présent, nous n’avons toujours pas eu l’autorisation officielle d’affréter des vols à vocation commerciale. Nous avons un vol prévu pour demain (ndlr : aujourd’hui) mais les autorisations pour ce vol revêt toujours du type des vols de rapatriement », expliquent les responsables d’une compagnie aérienne opérant sur la zone océan Indien. Ces derniers espèrent ainsi que la nomination du nouveau ministre des Transports pourra faire évoluer cette situation. Car pour le moment, les aéroports autorisés à recevoir des vols commerciaux restent ceux d’Antananarivo, de Toamasina et de Nosy Be. Pour ce qui est des vols charters touristiques à destination de Nosy Be, une seule compagnie italienne aurait déjà déposé son calendrier de desserte au niveau de l’Aviation civile de Madagascar avec une fréquence hebdomadaire pour les deux premières semaines et qui s’étendrait à deux fréquences hebdomadaires au-delà ultérieurement.
Hary Rakoto

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Neutralité carbone - Madagascar dans la coalition G-Zéro
  • Précampagne électorale - La CENI rappelle les règles à respecter
  • Litige foncier à Amboanara-Nosy Be - Un cas malheureux de violation du droit fondamental à la propriété
  • Actu-brèves
  • Assemblée nationale - Agenda chargé pendant la campagne électorale des communales
  • Président Rajoelina  - « Fin du délestage d’ici la prochaine saison sèche »
  • Elections municipales - Harilala Ramanantsoa prête à en découdre
  • Crise de l'eau à Antananarivo - Répartition inéquitable de l’or bleu
  • Patrick Rajoelina - L’élection de Donald Trump est une chance pour l’Afrique

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • COP 29, enjeu et défis !
    La 29 ème édition de la Conférence des parties (COP), Conference of Parties, ouvre ses portes ce lundi à Bakou, Azerbaïdjan, sur les bords de la mer Caspienne.Simon Stiell, le patron de l’ONU – Climat, lors de son discours d’ouverture a bien voulu tirer au clair la situation de cette « énième » Rencontre sous l’égide de l’ONU – Climat : « il est temps de montrer que la Conférence mondiale n’est pas au point mort ». En fait, c’est l’enjeu de taille ! Depuis l’Accord de Paris en 2015 au cours duquel les grands pays industriels, les plus grands pollueurs, s’engageaient à payer 100 milliards de dollars par an afin d’aider les pays en développement à se remettre des dégâts dus au réchauffement climatique lequel réchauffement résulte de l’émission « sauvage » des gaz à effet de serre sur l’atmosphère de la planète Terre. Depuis cet Accord (COP 21),…

A bout portant

AutoDiff