Publié dans Politique

TIM - Le linge sale étalé en public

Publié le jeudi, 21 avril 2022


Les députés du TIM n’hésitent plus à étaler les déchirements en interne sur la place publique. Le président du groupement parlementaire du TIM à l’Assemblée nationale s’est lâché dans une interview accordée à une station de télévision privée de la Capitale, dénonçant le cavalier seul de certains députés dissidents sur lesquels il brandit des sanctions contre ces personnes qu’il qualifie pourtant d’ « amis ». Etalant les secrets d’alcôve de la famille TIM à la Chambre basse, le député Fetra Ralambozafimbololona confirme l’existence d’un projet ou d’une démarche de certains « amis » de mettre en place un nouveau groupement parlementaire dénommée « Miara-manonja ». Les « amis » dont il est fait référence ne seraient autres que les députés Hanitra Razafimanantsoa, élue dans le premier Arrondissement de la Capitale, Fidèle Razara Pierre, élu à Ambatondrazaka et consorts. Selon le président du groupement parlementaire TIM à Tsimbazaza, cette démarche n’a pas été concertée, n’a pas eu l’aval du bureau politique du parti TIM, du groupement parlementaire et surtout du président du parti, l’ex-Chef de l’Etat Marc Ravalomanana.
Au cours de cette conférence de presse surréaliste, le député élu dans le cinquième Arrondissement de la Capitale va plus loin et brandit la menace d’une déchéance contre ses amis si ces derniers allaient jusqu’au bout de leurs démarches. Et ce, conformément aux termes de l’article 72 alinéa premier de la Constitution, « durant son mandat, le député ne peut, sous peine de déchéance, changer de groupe politique pour adhérer à un nouveau groupe, autre que celui au nom duquel il s’est fait élire». Les informations faisant état de scission au sein du parti de l’ancien Président Marc Ravalomanana ne datent pas d’hier. L’an dernier, les députés Fidèle Razara Piera, Hanitra Razafimanantsoa et Rodin Rakotomanjato avaient déjà pris leur distance vis-à-vis de leurs collègues députés, créant une autre émission quotidienne « Miara-manonja » diffusée sur des chaînes autres que celles où est diffusée l’ « originale ». L’apparition du duo de parlementaires, Hanitra Razafimanantsoa et Fidèle Razara Piera, considérés comme figures emblématiques du parti « Tiako i Madagasikara », auprès des autres députés de cette formation politique lors d’une rencontre en fin d’année dernière, n’aura donc été que du feu de paille. Si des questions pouvaient encore se poser s’il s’agissait d’une véritable scission ou d’une stratégie d’action, la déclaration du président du groupement parlementaire confirme une bonne fois pour toute la scission au sein des rangs du TIM. Le grand patron de cette écurie politique d’en remettre d’ailleurs une couche hier, au cours d’une rencontre avec d’anciens hauts responsables et élus sous son régime, sur l’importance entre autres du respect des directives données…
La rédaction

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Editorial

  • Quid de la précampagne !
    La CENI réagit. L’institution d’Alarobia tire la sonnette d’alarme. Elle rappelle à l’ordre et met en avant la règle du jeu sinon la loi relative à la précampagne, le moment précis avant la campagne électorale proprement dite. Mais d’emblée, une question pertinente se pose « quelle loi ? »Le décret d’application n° 2018 – 640 de la Loi organique n° 2018 – 008 du 11 mai 2018 relative au régime général des élections et référendum et le Code électoral, en particulier, ne fait pas état de manière précise sur les tenants de la précampagne notamment par rapport à la campagne électorale. La délimitation nette entre la précampagne et la campagne manque de visibilité. Le flou et le vague qui prédominent dans le cadre légal donné offrent, de fait, une occasion à certains candidats, apparemment malins, de jouer entre les mailles. Face au laxisme qui prévaut sur terrain de la précampagne…

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