Publié dans Politique

Agression de bandits à Anosibe - Un couple gravement blessé et dévalisé !

Publié le lundi, 02 mai 2022

Scène d’horreur à Anosibe. Un homme avait le flanc transpercé tout en présentant une large entaille occasionnée par un couteau. Quant à son épouse, elle a reçu un couteau en pleine cuisse, plaie qui a failli lui enlever la faculté de se mouvoir ! Bien entendu, tout cela relève de la réalité toute crue de l’insécurité qui prévaut dans le quartier d’Anosibe.

Samedi dernier, à 19h, ces époux ont alors fait de mauvaises rencontres près d’un arrêt de bus familièrement baptisé THB. Pire, les agresseurs, qui étaient à la fois très déterminés et menaçants et au nombre de quatre, du moins selon les victimes elles-mêmes ont dévalisé ces dernières, notamment la mère de famille. Ils lui ont pris le sac qu’elle transportait. Or, à l’intérieur, il y avait un ordinateur portable, des liquidités, soit un montant de 2 millions d’ariary, une tablette, des téléphones portables, sans parler des documents personnels. Et pourtant, le couple a circulé à bord d’un scooter. Cela n’a pas empêché ses agresseurs de le prendre pour cible, presque au forceps. « Justement, c’est le scooter du couple qui a été convoité. Mais finalement, les bandits n’ont pas réussi à s’en emparer, l’alerte ayant été donnée tandis que la Police est intervenue assez rapidement », explique un témoin à la scène.

Et avec quelle audace teintée de cynisme, côté assaillants ! Les époux victimes allaient donc regagner leur foyer sur le scooter, après une journée harassante, lorsque leurs agresseurs leur ont barré la voie près de cet arrêt de taxi-be d’Anosibe. Puisque le chef de famille ne s’est pas laissé faire en s’opposant par la force aux malfaiteurs, cela lui a valu d’être violemment agressé. En voyant les Forces de l’ordre débarquer à l’endroit, les malfrats ont pris rapidement la poudre d’escampette. De toute façon, ils ont eu déjà ce qu’ils ont cherché. Mais au moins, le courage de ce chef de famille lui a sauvé la vie, mais aussi celle de sa femme. Cette résistance de sa part de ce chef a notamment permis aux victimes de conserver leur bien le plus convoité, c’est-à-dire la moto scooter.

Evacués d’urgence dans un centre hospitalier au cœur de la Capitale, les époux n’ont pu quitter l’endroit que vers le milieu de la matinée, et ce, après bien avoir reçu les soins nécessaires. Sitôt rétablis, ils ont déposé une plainte pour vol et agression auprès de la Police. De son côté, cette Force a démarré une enquête et poursuit toujours les recherches afin de retrouver les traces de ces bandits.

Franck R.

 

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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