Publié dans Politique

Journée mondiale de la presse - Une liberté fondamentale indissociable du respect de la loi

Publié le mardi, 03 mai 2022


3 mai 2022. La Journée mondiale de la liberté de la presse a été célébrée hier. Elle est placée sous le thème « le journalisme sous l’emprise du numérique ». Plusieurs activités rentrant dans ce cadre se sont déroulées à Madagascar. Le coup d’envoi des célébrations s’est, comme chaque année, tenu à Soarano, devant la stèle commémorative de l’Ordre des journalistes de Madagascar. La journée s’est poursuivie par une cérémonie de remise de trophées Media Awards à l’Olympia d’Andohatapenaka. Ce concours co-organisé par le ministère de la Communication et de la Culture et le Système des Nations unies à Madagascar, a récompensé une dizaine de journalistes pour la qualité de leur travail.  A Ambohidahy, le nouveau siège de l’OJM installé dans l’enceinte Trano Sary a été inauguré. Les nouveaux locaux, mis à disposition par le ministère de la Communication ont été réhabilités avec le soutien de la Région d’Analamanga.  La conférence-débat organisée par l’OJM et la Friedrich Ebert Stiftung s’est tenue hier à Anosy dans l’après-midi. Des évènements auxquels ont pris part pleinement les journalistes venant des diverses autres régions de Madagascar. Tous les ans, cette journée permet de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’évaluer la liberté de la presse, à travers le monde, de défendre l’indépendance des médias et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession. Lors de son allocution de circonstance, à Andohatapenaka, la ministre de la Communication et de la Culture, de souligner que les journalistes sont libres d’exercer leurs rôles, mais doivent être pleinement conscients des limites de cette liberté. Aucun journaliste n’a été emprisonné pour délit de presse depuis l’avènement du régime actuel et aucun organe de presse, ni de station télé ou radio, n’a été fermé durant le mandat actuel des dirigeants au sein du ministère de la Communication et de la Culture, peu importe leurs infractions, souligne en effet la ministre. Le pouvoir actuel garantira le développement du monde du journalisme, renchérit-elle. La ministre en veut pour preuve l’élaboration et l’adoption de la loi 2020-06 sur la communication médiatisée, un texte ô combien symbolique pour la liberté dans l’exercice de la profession de journaliste. Ceci étant dit, rien ne garantit mieux la liberté de la presse que la maîtrise des dispositions de cette loi, estime la ministre. Et de rappeler les limites constitutionnelles et légales de la liberté de la presse notamment. Il n’y a pas de liberté absolue, souligne-t-elle, rajoutant que la liberté ne signifie pas anarchie. L’exercice de la liberté s’inscrit dans le respect de la législation en vigueur.

Fil infos

  • Service public - 65 000 agents accéderont au statut de fonctionnaire
  • Polyclinique Ilafy - Arrêt des séances d’hémodialyse
  • Administration publique - Relance de l’intégration des agents non encadrés de l'Etat 
  • L’étiquette Gen-Z devient outil de récupération politique
  • Stockage de matériels de la JIRAMA à Toamasina - Le Groupe Sodiat apporte des clarifications
  • Persécutions politiques - Les collaborateurs de Rajoelina dans le viseur du régime
  • Fête de la Nativité - Pas de trêve politique
  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff