Publié dans Politique

Ministre des Finances - Attendue à Dakar la semaine prochaine

Publié le mercredi, 11 mai 2022

La ministre de l'Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, ou son éventuel représentant, est prévue rejoindre la capitale sénégalaise, Dakar, où se déroule du 11 au 17 mai la 54e session de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique (CoM2022).

L'événement hybride est organisé conjointement par la Commission économique pour l'Afrique (CEA) et le gouvernement du Sénégal et a pour thème « Financement de la relance de l'Afrique : Atteindre de nouveaux horizons ». La réunion ministérielle aura lieu les 16 et 17 mai.

La conférence officiellement ouverte par le président sénégalais Macky Sall, l'actuel président en exercice de l'Union africaine, attirera des panélistes chevronnés et de haut niveau, issus de gouvernements, d'universités, du secteur privé, ainsi que des gouverneurs de banques centrales d'Afrique et d'ailleurs.

Un comité d'experts se réunit du 11 au 13 mai pour débattre sur des sujets techniques ayant trait au thème de ladite conférence et certaines questions statutaires de la CEA. Un certain nombre d'événements parallèles seront également organisés les 14 et 15 mai pour aborder des questions liées à la santé, aux infrastructures, à l'éducation, à l'action climatique et à la mobilisation des ressources à l'appui d'une relance inclusive et durable pour les pays africains.

La CoM2022 comportera le lancement du Rapport économique phare de la CEA sur l'Afrique (ERA), la Conférence annuelle Adebayo Adedeji de la CEA, qui portera cette année sur le rôle de l'enseignement supérieur et du développement du capital humain dans la transformation de l'Afrique et une série de discussions et le point sur la situation de l'intégration régionale, du commerce et de la ZLECAf.

Le choix du thème de la CoM2022 a été largement influencé par le fait que les déficits de financement du développement se sont considérablement creusés depuis le déclenchement de la pandémie.

Pour l'Afrique, le Fonds monétaire international estime que les dépenses annuelles liées aux Objectifs de développement durable augmenteront de 154 milliards de dollars par an, en raison de la pandémie, et de 285 milliards de dollars supplémentaires au cours des cinq prochaines années pour assurer une réponse adéquate à la Covid-19.

La CEA estime que la réduction du coût du crédit commercial sera essentielle pour atténuer les vulnérabilités liées à l'endettement. La Commission avance également que l'augmentation du financement nécessitera des mesures qui créent des synergies entre le financement intérieur et extérieur provenant de sources publiques et privées.

La Conférence annuelle des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique (CoM) est le plus grand événement annuel de la CEA. Elle offre aux participants l'occasion de débattre des questions clés sur le développement de l'Afrique et de discuter du rendement du groupe de réflexion dans l'exécution de son mandat.

Il s'agit d'une excellente occasion pour les ministres africains et les experts du monde entier d'avoir des discussions approfondies sur les questions d'actualité pertinentes pour le développement économique du continent.

Recueillis par M.R.

 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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