Publié dans Politique

Assassinat d’un octogénaire à Foulpointe - Son ex-compagne parmi les 3 suspects arrêtés

Publié le mardi, 10 mai 2022


Dimanche après-midi dernier, Michel Dolidzé, ce Français de 80 ans, a été retrouvé mort dans sa maison à Foulpointe. Des traces de coups de couteau ont été observées sur le cou de la victime, privilégiant ainsi la piste d’un meurtre. Depuis, la Gendarmerie a ouvert une enquête qui semble évoluer assez rapidement. Hier matin, les gendarmes ont procédé à l’arrestation de trois suspects dans l’affaire à Toamasina. L’une, puisqu’il s’agit d’une femme, est une ex-compagne de l’octogénaire. Les deux autres sont des hommes dont l’un est le conjoint actuel de la dame, et le second, son beau-frère.
Selon les premiers éléments de l’enquête, des témoins affirment avoir vu les suspects entrer dans le domicile de l’ancien parachutiste de l’Armée française, dimanche après-midi dernier. Là, c’est l’ex-compagne en cause qui fit en premier son irruption à l’endroit suivie, quelques moments à peine après, par les deux hommes. “Actuellement, les trois suspects devraient être soumis à un interrogatoire dans le bureau de la Gendarmerie à Foulpointe pour répondre de leurs actes”, concède notre source au niveau du groupement de la Gendarmerie d’Atsinanana.
L’affaire évolue depuis que l’enquête avait été lancée ! Alors qu’un pan entier de la vie de la victime demeure encore obscur, on sait toutefois qu’il vivait seul dans cette ville touristique et balnéaire de Foulpointe qu’il a rejoint depuis 2019, à l’instar bien sûr ses habitudes à faire le trajet Toamasina-Foulpointe, et en sens inverse. Aux dernières nouvelles, des membres de la famille de la victime viennent d’arriver à Foulpointe afin de récupérer sa dépouille mortelle. Le représentant de la chancellerie française, dans cette Province de la Grande-île, a été déjà mis au courant de cette affaire, depuis lundi dernier.
Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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