Publié dans Politique

Projet transport par câble - Le tracé définitif de la ligne Orange dévoilé

Publié le jeudi, 12 mai 2022


Des améliorations. Le secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat auprès de la Présidence de la République Gérard Andriamanohisoa s’est présenté à la presse hier. L’occasion pour le ministre de présenter les améliorations apportées au nouveau tracé de la ligne Orange du transport par câble. En effet, les emplacements des gares et pylônes ont connu des modifications. Les promoteurs du projet ont pris en considération certaines doléances et les exigences imposées par le cahier de charge élaboré par le comité technique d’évaluation  accompagnant le permis environnemental. L’obtention de ce permis montre que le projet a reçu le feu vert et répond aux critères techniques pour la mise en place du transport par câble à Antananarivo. Ces modifications sont à l’origine du décret, modifiant et complétant certains points du décret du 10 novembre 2021 déclarant d’utilité publique des travaux de construction des infrastructures du transport par câble, pris lors du dernier Conseil des ministres.
Le nouveau tracé doit résoudre les obstacles rencontrés auparavant.  Cette ligne « Orange » permettra toujours de relier Anosy à Ambatobe en passant par Soarano, Ankorondrano, Ivandry, Analamahitsy et Ambatobe. Elle ne devrait cependant plus passer par certains endroits pouvant prêter à polémique. De sa gare à Anosy, la ligne ralliera sa gare à Soarano en passant du côté d’Isoraka. A ce propos, la gare du TPC et celle du train urbain se situeront donc dans le même périmètre, du côté de Petite Vitesse, à l’intérieur de la gare des chemins de fer. 
De Soarano, une bretelle vers Antaninarenina sera mise en place. De cette gare de Soarano, la ligne ira directement du côté de la Chambre de Commerce à Ankorondrano, puis vers une gare implantée du côté de l’ARTEC, ensuite vers le Coliseum d’Analamahitsy. La ligne comptera ainsi 7 gares implantées uniquement sur des terrains étatiques, et 50 pylônes, dont la majorité sera implantée sur des terrains étatiques. Certains pylônes seront placés dans des propriétés privées mais sont néanmoins situées dans des réserves d’emprise de voies publiques telles que celles longeant la route des hydrocarbures. Des discussions seront entreprises avec les propriétaires dont les terrains seront concernés. D’une longueur de 8,8 km, cette ligne sera effectuée en 34 mn. Des enquêtes sur la nature du sol précéderont le début effectif des travaux de construction escomptés à partir du mois de juin. L’objectif sera de rendre opérationnel cette ligne pour les Jeux des iles de l’an prochain. Le décret concernant la ligne verte sera publiée incessamment selon les précisions.
L.A.

 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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