Publié dans Politique

La « Vérité » de la semaine

Publié le vendredi, 20 mai 2022

•    Les mésaventures d’une ancienne ministre et également ex-députée ont fait la une des journaux et des réseaux sociaux. Arrêtée à son domicile par la Police très tôt dans la matinée de mardi, elle est accusée d’émission de chèque sans provision de 24 millions Ar. Déféré au Parquet dans la journée même, ce membre du Gouvernement de Mahafaly Solonandrasana a encore obtenu la liberté provisoire en attendant son procès. Ce n’est ni son premier ni son dernier coup bas…D’autres victimes de l’ancienne ministre vont se manifester pour déposer plainte.

 •    Format virtuel l’année dernière, Covid oblige, la Foire Internationale de Madagascar (FIM) revient en force et se déroule depuis jeudi jusqu’à dimanche à la zone Forello Expo Tanjombato. Une centaine d’exposants de diverses activités participent à cet événement économique annuel de la Grande île, orphelin de son père fondateur, Michel Domenichini Ramiaramanana qui a tiré sa révérence au mois de décembre dernier. La tenue de la FIM est associée par les optimistes à la reprise économique après deux années de crise sanitaire. Croisons les doigts.

 •    Un grand monsieur de la communication est décédé en début de semaine. Il s’agit de Daniel Ramaromisa très connu en étant un des animateurs phare de la Radio nationale malagasy avec ses jeux radiophoniques. Les habitants de la Cité d’Ampefiloha et même de la ville d’Antananarivo, se souviennent certainement de ce dirigeant de Fokontany innovateur en plaçant des mégaphones géants sur les toits des immeubles du quartier pour faire passer les messages urgents. Il entré dans le domaine politique en créant son parti « Vahoaka Vonona Sahy Vanona » et devenait par la suite membre des institutions de la transition et également ministre des Transports.

•    Après Edith Cresson, Elisabeth Borne est la seconde femme à occuper le poste de Premier ministre en France. Ancienne ministre du travail de Jean Castex, elle a été désignée par Emmanuel Macron pour diriger le premier gouvernement de son second et dernier mandat présidentiel.


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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