Antananarivo : Capitale de la coopération urbaine dans l'océan Indien cette semaine.
Du 8 au 10 juillet 2025, la Capitale malgache sera le théâtre d'une rencontre régionale rassemblant maires et représentants des grandes villes de l'océan Indien. Organisée conjointement par l'Association of Cities and Local Authorities of the Indian Ocean (AVCOI), l'Association of Major Cities of Madagascar (AGVM) et la Platform for Exchange between the Municipalities of Antananarivo and Surrounding Areas (IPAM), cette rencontre s'annonce comme un tournant dans la coopération interurbaine de la zone. L'objectif principal de ce forum est de favoriser le dialogue et l'échange d'expériences entre les villes de l'océan Indien face aux défis urbains communs. Les participants auront l'opportunité de partager leurs pratiques et solutions innovantes pour renforcer la résilience de leurs villes respectives. Les discussions porteront sur des enjeux cruciaux tels que la gestion des infrastructures, l'accès aux services essentiels (eau, énergie, santé), la mobilité urbaine, la gestion des déchets, et l'adaptation au changement climatique. L'accent sera mis sur des solutions durables et adaptées au contexte spécifique de chaque ville, favorisant ainsi une approche collaborative et pragmatique. Selon la Commune urbaine d'Antananarivo, cette rencontre positionne Madagascar au cœur des dynamiques de coopération urbaine dans l'océan Indien. Elle souligne l'engagement du pays pour un développement durable et une gouvernance locale renforcée. Ce forum régional permettra non seulement de mutualiser les connaissances et les ressources, mais aussi de construire des partenariats stratégiques pour le développement des villes de la région. L'échange d'expertise et le partage de bonnes pratiques contribueront à améliorer la qualité de vie des populations urbaines et à promouvoir un développement plus inclusif et équitable. En rassemblant des acteurs clés de la région, cette rencontre permettra de définir des stratégies communes et de construire un avenir plus durable pour les villes de l'océan Indien.
60 nouveaux officiers de police judiciaire pour la protection de l'environnement.
Madagascar renforce sa lutte contre les crimes environnementaux. Soixante nouveaux officiers de police judiciaire, spécialisés dans la protection de l'environnement, ont officiellement été déployés ce week-end au Centre national de formation des techniciens forestiers (CNFTF) à Angavokely, Commune de Nandihizana- Carion. Cette cérémonie a également marqué l'inauguration de nouvelles infrastructures au sein du centre de formation, notamment des chambres équipées pour améliorer les conditions d'apprentissage. Ces 60 agents, répartis en deux groupes, ont suivi une formation intensive de 18 mois. Trente d’entre eux, nommés "Vonona" , étaient déjà employés au ministère de l'Environnement et ont bénéficié de cette formation complémentaire pour parfaire leurs compétences techniques et juridiques. Ils sont désormais parfaitement outillés pour appliquer la loi avec rigueur et précision. Les trente autres, baptisés "Hiratra" , ont intégré le programme après avoir réussi les examens d'entrée. Ayant récemment obtenu leur baccalauréat, ils ont suivi un cursus de 18 mois intégrant une formation initiale et une formation spécialisée. Malgré leur jeune parcours professionnel, les responsables du CNFTF assurent que leur formation est complète et qu’ils sont prêts à exercer leurs fonctions. Le nom "Hiratra" souligne leur énergie, leur détermination et leur engagement envers la protection de l'environnement. Tous ces agents, après avoir prêté serment devant un Tribunal, seront officiellement des officiers de police judiciaire relevant du ministère de l'Environnement. Leur mission sera essentielle pour faire respecter les lois relatives à la protection de la nature et lutter contre les infractions environnementales.
Prison d'Andonaka : 200 tonnes de manioc produites grâce aux détenus.
Un projet agricole ambitieux a permis la production de 200 tonnes de manioc au sein du camp pénal d'Andonaka, District d'Ambalavao. 58 détenus ont participé activement à la culture de 50 hectares de manioc sur un terrain de 130 hectares potentiellement cultivables. Cette initiative, saluée par la secrétaire d'Etat chargée de la souveraineté alimentaire, Mme Tahian’Ny Avo Razanamahefa, représente une réussite significative dans la lutte contre l'insécurité alimentaire au sein des prisons et vise à réinsérer les détenus dans la société. Le succès de cette récolte de manioc ouvre la voie à l'expansion du projet. Le ministère prévoit d'inclure la culture du riz et des haricots dans les prochaines étapes, compte tenu de l'étendue des terres disponibles et de la motivation des prisonniers. Au-delà de la production, un soutien technique et la fourniture de semences de qualité supérieure sont envisagés. Des formations seront également dispensées sur des techniques agricoles efficientes et la transformation des produits agricoles. L'objectif est de transformer les prisons en centres agricoles performants et de contribuer activement à la transformation du régime alimentaire des prisonniers du pays. En assurant une alimentation saine et suffisante aux prisonniers, ce programme répond aux objectifs du Président Andry Rajoelina en matière de sécurité alimentaire. L'initiative met aussi en lumière le potentiel de réhabilitation des détenus à travers le travail et contribue à la production alimentaire nationale.