Publié dans Politique

Désinformation - Des outils de vérification à la portée de tous

Publié le vendredi, 20 mai 2022


La grande toile (Internet) et en particulier les réseaux sociaux constituent un support facile à la propagation des fausses informations (fake news). Pour faire face à la désinformation, la meilleure solution est donc la vérification des faits ou « fact – checking ». Une option qui apparaît comme salutaire pour les professionnels des médias mais également les simples citoyens qui utilisent les supports en ligne. La 2ème et dernière journée de colloque sur la désinformation, tenue hier à la bibliothèque nationale à Anosy, a justement été marquée par un atelier portant sur les outils de vérification d’informations en ligne. Durant son intervention, un membre de la plateforme « Factivistes » a attiré l’attention de l’assistance sur l’importance de se poser des questions avant de partager une information sur les réseaux sociaux. Lesdites questions doivent notamment porter sur l’origine et la source de l’information, la date du partage ou encore la raison qui motive son partage. Il a également exposé divers outils permettant de vérifier des faits, des images, des informations ou des vidéos dont la véracité est douteuse. Parmi les outils figurent notamment des moteurs de recherche tels que Yandex, TinEye ou Baidu. Il existe également d’autres moyens mis à disposition par des médias étrangers pour vérifier des informations.
Cette journée a aussi été marquée par l’intervention de Loïc Hervouet (Action Médias Francohpones) lors d’une conférence – débat durant laquelle il a mis en avant l’importance de « se méfier de soi – même et vérifier son cerveau » pour lutter contre la désinformation. En réponse aux questions des jeunes étudiants en journalisme, cet expert a apporté des éclaircissements sur la manière de réagir face à des complotistes, adeptes de la désinformation.  Selon lui, le risque de désinformation est plus élevé pendant les périodes électorales, en période de guerre ou en période de crise. Autant de facteurs qui doivent être pris en compte par les journalistes pour éviter de tomber dans le piège de la publication d’informations biaisées.

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025
Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff