Publié dans Politique

Insécurité - Des drogues du viol présentes à Madagascar

Publié le mardi, 07 juin 2022

Par piqures ou verres infectés. Dans plusieurs villes françaises, le fléau des drogues du violeur fait l’actualité depuis quelques mois. Les médias français ont révélé quasi-quotidiennement de nouveaux témoignages de victimes, droguées à leur insu à ces stupéfiants. Ces produits peuvent très facilement être glissés sous la forme d’une poudre ou d’un liquide, dans un verre, dans des bars, parfois même par des piqûres en boite de nuit, ou encore dans la rue. Ces drogues sont connues pour provoquer des états seconds, désinhibés et très souvent des pertes de mémoire.

Ces produits seraient aujourd’hui sur le sol malagasy. Le ministère de la Santé publique à Madagascar a publié lundi les résultats des analyses effectués sur les jeunes victimes de rapt ayant défrayés la chronique dernièrement dans le pays. De l’amphétamine, de la méthamphétamine, de la cocaïne, des opiacés dérivés de l’opium, ont été découverts dans les échantillons prélevés, révèle le département ministériel. La direction de la communication d’Ambohidahy souligne que ces substances sont généralement utilisées dans le cadre des viols, à l’étranger.

« Aucune des victimes des enlèvements n’a cependant été violée », remarque le ministère. Le mystère flotte donc toujours autour des mobiles des auteurs de ces enlèvements. Il n’y a eu aucun vol d’organe ni demande de rançon ni aucun autre vol, souligne également le ministère, précisant que les substances n’ont pas été retrouvées dans une seule et même victime. Leur mode d’administration diffère également d’une jeune femme à l’autre. Certaines ont reçu du liquide sous forme de pulvérisation au visage, d’autres ont été obligées d’inhaler un mouchoir imbibé, mais il y a aussi celles qui ont été forcées d’avaler du produit liquide non identifié. D’après le récit du ministère, les victimes se trouvent ensuite inconscientes et sont amenées quelque part dans un véhicule. Les victimes ont souvent des hallucinations, se trouvent dans un état de panique ou d’anxiété, lorsqu’elles sont relâchées. Elles peuvent également se trouver dans un état second. Le ministère de la Santé précise que les jeunes femmes victimes sont âgées de 15 à 22 ans. Face à la situation actuelle, la Police nationale a promis des récompenses à tous ceux qui auraient des informations pertinentes sur cette affaire. Des mesures de prévention sont également mises en place. Des éléments des Forces de l’ordre et des patrouilles circulent dans les quartiers et endroits vulnérables de la Capitale.

La rédaction

 

Fil infos

  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre
  • Actu-brèves
  • Décès du Pape François - Andry Rajoelina salue la mémoire d’un homme de paix
  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective
  • Trafic de tortues protégées - Un député et ses complices envoyés à Tsiafahy
  • Route des Hydrocarbures - Fin du chantier avant les fêtes de Pâques
  • Actu-brèves
  • Visite du Président Macron à Madagascar - L’Opposition malgache se couvre de ridicule
  • Projets stratégiques - Le Japon injecte plus de 65 milliards d’ariary à Madagascar

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

A bout portant

AutoDiff