Ces produits seraient aujourd’hui sur le sol malagasy. Le ministère de la Santé publique à Madagascar a publié lundi les résultats des analyses effectués sur les jeunes victimes de rapt ayant défrayés la chronique dernièrement dans le pays. De l’amphétamine, de la méthamphétamine, de la cocaïne, des opiacés dérivés de l’opium, ont été découverts dans les échantillons prélevés, révèle le département ministériel. La direction de la communication d’Ambohidahy souligne que ces substances sont généralement utilisées dans le cadre des viols, à l’étranger.
« Aucune des victimes des enlèvements n’a cependant été violée », remarque le ministère. Le mystère flotte donc toujours autour des mobiles des auteurs de ces enlèvements. Il n’y a eu aucun vol d’organe ni demande de rançon ni aucun autre vol, souligne également le ministère, précisant que les substances n’ont pas été retrouvées dans une seule et même victime. Leur mode d’administration diffère également d’une jeune femme à l’autre. Certaines ont reçu du liquide sous forme de pulvérisation au visage, d’autres ont été obligées d’inhaler un mouchoir imbibé, mais il y a aussi celles qui ont été forcées d’avaler du produit liquide non identifié. D’après le récit du ministère, les victimes se trouvent ensuite inconscientes et sont amenées quelque part dans un véhicule. Les victimes ont souvent des hallucinations, se trouvent dans un état de panique ou d’anxiété, lorsqu’elles sont relâchées. Elles peuvent également se trouver dans un état second. Le ministère de la Santé précise que les jeunes femmes victimes sont âgées de 15 à 22 ans. Face à la situation actuelle, la Police nationale a promis des récompenses à tous ceux qui auraient des informations pertinentes sur cette affaire. Des mesures de prévention sont également mises en place. Des éléments des Forces de l’ordre et des patrouilles circulent dans les quartiers et endroits vulnérables de la Capitale.
La rédaction