Publié dans Politique

Saisie de sacs de cocaïne - Un douanier détourne les 100 kilos

Publié le lundi, 13 juin 2022



Pris la main dans le sac. Dénommé B., un douanier de Toamasina a été interpellé par la Gendarmerie nationale malgache. Il est soupçonné d’avoir détourné deux sacs de base de cocaïne d’un total de 100 kilos. L’information a été confirmée par le secrétaire d’Etat auprès du ministère de la Défense nationale chargé de la Gendarmerie nationale, le Général Serge Gellé. Et ce, au cours d’une interview en marge de l’ouverture d’une exposition sur l’histoire de l’Armée malgache, qui se tient à l’Hôtel de ville d’Analakely.
Selon les informations, les deux sacs faisaient partie de la cargaison de cocaïne pure interceptée par la Gendarmerie nationale de Toamasina en novembre de l’année dernière. 650 kilos de stupéfiants dissimulés dans 18 sacs de sucre avaient à l’époque été saisis par les autorités. Les médias locaux avaient d’ailleurs fait largement écho de l’incinération de ces 18 sacs samedi dernier. Pour rappel, cette cocaïne saisie a été acheminée depuis le Brésil vers l’Europe. Son introduction à Madagascar aurait donc été par erreur. Malgré son caractère illicite, le produit a bel et bien pu sortir du port en ayant été placé avec des sacs de sucre.
Perquisition à domicile
Les enquêtes ont conduit à l’arrestation d’une personne, présumée responsable de ce trafic. Il a été dit que d'autres personnes étaient également recherchées. Les éléments d’information indiquent que le douanier arrêté aurait stocké la cargaison en dehors du port, pendant plusieurs mois, avant de décider de coopérer à l’enquête de la Gendarmerie en novembre de l’an dernier. A l’époque, Il a affirmé ne détenir que 18 sacs du produit illicite.
Les enquêtes menées sur la base notamment de dénonciations ont permis de découvrir qu’il y avait non pas 18 mais 20 sacs de drogue. Une perquisition au domicile dudit douanier a permis de ne saisir que 800 grammes de ce produit illicite. Cependant, ce dernier a reconnu avoir effectivement détourné deux sacs de la marchandise, soit presque 100 kilos du produit. Arrêté à Toamasina, le douanier a été transféré à Antananarivo où il est placé en garde à vue. Le produit à base de cocaïne qu’il faut encore synthétiser pour obtenir de la cocaïne prévue pour la consommation. La transformation par procédé chimique d’un gramme de ce produit saisi permettra d’obtenir 10 grammes de cocaïne consommable.

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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