Publié dans Politique

Assassinat d’une jeune fille à Moramanga - L’ex-petit ami à Tsiafahy

Publié le mercredi, 22 juin 2022

Après une assez longue période de suspense liée aux procédures de l’enquête, l’affaire se rapportant sur l’assassinat de Sannie Raharimiantsa (21 ans), cette habitante de Moramanga que l’on croyait avoir été kidnappée au début, a été finalement déférée au Parquet d’Anosy, hier. A l’issue de l’audition par le juge d’instruction des suspects dans l’affaire, le Parquet a prononcé sa décision : le jeune homme de 24 ans, qui est présenté comme l’ex-petit ami de la victime et le principal suspect, a été placé sous mandat de dépôt à Tsiafahy pour homicide. Quant à la jeune femme qui serait sa compagne actuelle, elle l’est à la maison centrale d’Antanimora pour complicité.

Mais bien avant que l’affaire ne se soit dénouée ainsi, on peut dire que les tensions étaient vives dans la localité d’Ambohitsimpo à Anjiro Moramanga où les faits s’étaient déroulés, du moins selon un membre de la famille de la victime. En cause, les habitants étaient très remontés contre le jeune homme mis en cause. Leur colère était telle qu’ils ont incendié la maison appartenant au présumé assassin de Sannie. “Même les Forces de sécurité étaient impuissantes devant le mécontentement grandissant au sein des habitants qu’il a fallu pour le paternel de Sannie raisonner, mais également solliciter les Forces afin de sécuriser le domicile dudit présumé assassin. Ce fut chose faite. Mais une fois que ces Forces militaires s’étaient momentanément retirées, les membres du Fokonolona se sont rués vers la maison en question pour y mettre le feu”, rapporte notre interlocuteur.

L’affaire remonte la semaine dernière dans ce quartier susmentionné d’Anjiro, sur la RN2. L’autre week-end dernier, la jeune Sannie a d’abord quitté le foyer parental sous prétexte de rendre visite à une personne de sa connaissance. Or, elle n’a plus donné aucun signe de vie, depuis. La brigade de Gendarmerie d’Anjiro avec la Brigade criminelle (BC4) à Anosy ont démarré une enquête. Ce n’était seulement après deux jours qu’on l’a finalement retrouvée, mais malheureusement sans vie. Son cadavre a été repéré dans la cour de la propriété de son ex-petit ami. Un bien triste constat car la victime a été dénudée et des bleus, sans doute des traces de coups, sont observés sur son visage. D’ailleurs, c’était son ex-petit ami qui a indiqué aux enquêteurs l’endroit où le corps de Sannie a été enterré. Dire que le concerné avait beau fabriquer ridiculement un alibi, ou du moins raconter des bobards à propos de cette histoire montée de toutes pièces de kidnapping pour tenter de tromper la Police et la Gendarmerie. Alors qu’en réalité, et juste à un moment où il a feint de demander une rançon de 20 millions ariary aux proches de la victime contre la liberté de celle-ci, le meurtre avait été déjà consommé. Affaire à suivre.

Franck R.

 

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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