Publié dans Politique

Accident routier au fasan’ny Karàna - Un motocycliste broyé par un poids lourd

Publié le jeudi, 23 juin 2022


Il était environ 10h du matin hier lorsqu’une vision horrible, liée à un accident de la route, s’était offerte aux usagers au fasan’ny Karana à Anosizato. Le corps sans vie et baignant dans une mare de sang d’un motocycliste gisait au milieu de la circulation plutôt dense à l’endroit. Par ailleurs, son passager, un homme encore dans la force de l’âge, a survécu au terrible accident, quoiqu’ ayant souffert de quelques blessures. Ce dernier a dû être évacué d’urgence à l’HJRA. Le deux-roues a souffert des différents chocs qu’il est rendu inutilisable.
Les faits. Le scootériste, qui faisait route vers Ankadimbahoaka, était sur le point de doubler un camion qui était devant lui lorsqu’un autre camion roulant en direction du nord a brusquement surgi en face de lui. Du coup, le pilote a dû se rabattre sur le côté, manœuvre qui n’avait pour effet que l’envoyer valdinguer sous le mastodonte lequel il a essayé de dépasser. Le résultat fut effroyable et le sang a giclé. C’était le scootériste qui fut la première victime : son corps dont son crâne passait directement sous les roues du camion, qui n’aurait pu s’immobiliser que quelques mètres plus loin. Le port d’un casque était loin d’être salutaire au malheureux.
Le fait qu’il crachinait hier matin, n’a fait qu’aggraver les choses. La chaussée fut significativement rendue glissante. A tout cela devait s’ajouter la vitesse à laquelle le deux-roues fut lancé. “Le motocycliste et son passager seraient amis. Ils étaient visiblement empressés d’arriver à leur rendez-vous du côté d’Anosibe. C’est cet empressement du conducteur pour arriver à l’heure qui lui aurait poussé à adopter une conduite risquée dont cette tentative de dépassement”, explique une source.
Le drame a occasionné un ralentissement de la circulation à l’endroit tandis que la Brigade des accidents (BAC) de la Police à Tsaralalàna y a dépêché une équipe sur place pour un constat. Il a également fallu renforcer l’équipe des Forces de l’ordre, de crainte que le conducteur du poids lourd essuie une éventuelle colère des passants, très nombreux à s’attrouper à l’endroit.
A propos, le chauffeur routier en cause a été emmené dans les locaux de ce service de Police chargé d’enquêter sur ce genre d’accident et où il a été placé en garde à vue.
F.R.

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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