Publié dans Politique

Association de malfaiteurs - Ninie Donia et ses co-accusés condamnés

Publié le jeudi, 30 juin 2022

 

Le Tribunal de première instance de Nosy Be venait de condamner à six mois de prison ferme la chanteuse Ninie Donia, jeudi dernier. Même si elle a dû répondre, pour au moins sept chefs d’accusation, dont escroquerie et menace, elle est finalement incriminée d’avoir fait partie d’une association de malfaiteurs. Idem pour ses 13 co-accusés, également trempés dans la même affaire qu’elle, et qui sont condamnés pour le même motif.

 

L’accusation de la chanteuse de Salegy porte notamment sur une affaire d’accaparement sinon envahissement illicite de terrain appartenant au fokonolona dans un quartier baptisé Jabala Honko sur l’île au parfum. Elle remonte plusieurs mois de cela. D’après notre source sur place, l’accusée avait entraîné sinon conduit tout un groupe de personnes dont l’identité n’a pas été déterminée, jusqu’à Zabala Honko et une fois arrivée à l’endroit, N.Donia, et sans autre forme de procès, avait expulsé manu militari les occupants du terrain qui ont cultivé les lieux et a ordonné de planter des piquets çà et là. L’objectif était clair : redistribuer aux nouveaux venus, autrement dit aux 13 co-accusés, le terrain. Naturellement, le fokonolona résident a porté plainte contre la chanteuse. Ce qui explique d’ailleurs sa récente condamnation par la Justice.

 

Double-jeu

 

Mais comme N.Donia est une femme sans scrupule, elle n’a pas hésité à faire double-jeu. Alors que les victimes de cette expulsion de leurs terres portent plainte contre elle, elle se retournait cette fois-ci contre ceux qu’elle a conduits par forcing à Zabala Honko. Elle leur a expliqué qu’ils, c’est-à-dire les nouveaux occupants au forceps desdits terrains et sa personne même, ont besoin d’une certaine somme sous prétexte qu’elle devrait solliciter l’appui d’un avocat pour défendre leur cause et autres intérêts. Bien entendu, c’est là un trait de l’extorsion dont on incrimine également la chanteuse. Une extorsion car une fois qu’elle a empoché l’argent, ses protégés ont beau attendre l’aide de cet avocat, qui n’existait en réalité que dans l’imagination de la chanteuse.

 

Et pour parvenir à sa funeste fin, elle n’a pas encore hésité à faire un chantage, pour ne pas dire simplement proférer une menace à l’endroit de ces nouveaux occupants de ces parcelles à Zabala Honko. Selon toujours une source, elle leur a menacé de publier l’affaire sur Facebook si jamais ils refuseraient de payer en vue d’obtenir un avocat.

 

Cette affaire de Zabala Honko montre parfaitement comment cette chanteuse est capable pour faire double-jeu. Mieux, elle, qui s’est toujours vantée comme le défenseur du petit peuple ou du fokonolona, voilà qu’elle s’était conduite comme la pire des arnaqueurs afin de lui soutirer de l’argent, de façon ainsi malhonnête. Selon encore d’autres sources, Ninie Donia risque encore gros du fait qu’elle fait l’objet d’un cumul de peines où elle devra encore répondre de ses actes devant d’autres affaires louches.

 

F.R.

 

 

 

 

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Editorial

  • Complémentarité ou égalité !
    Le rideau est tombé sur la célébration de la Journée internationale des droits de la Femme. Presque dans tout Madagasikara, le pouvoir public et l’ensemble des mouvements associatifs en lien de près ou de loin avec la lutte pour les droits des femmes ont organisé des manifestations publiques et officielles durant la Journée du 8 mars. Dans la Grande île, sur toute l’étendue du territoire de la République Malagasy, depuis que l’Assemblée Générale a adopté la date du 8 mars comme Journée internationale des droits de la Femme en 1977, des cérémonies officielles pour célébrer la « Journée » ont été organisées.

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