Les images qui ont fait le tour de la toile et montrant un nourrisson chaudement vêtu et plutôt propre, mais qui avait été délibérément abandonné dans un terrain vague à Antsahatsiresy, lundi dernier, ont provoqué l’émoi parmi les internautes locaux. Depuis, la Gendarmerie a démarré une enquête, laquelle serait déjà sur la bonne voie. A preuve, la mère avait été identifiée et elle est actuellement recherchée. Cette jeune femme a travaillé comme domestique auprès d’une famille à Besarety, selon toujours cette source auprès de la Gendarmerie.
“Effectivement, cette jeune femme a bel et bien travaillé pendant un mois chez nous. C’était une rabatteuse qui l’a emmenée ici et nous l’avons embauchée. Or, au bout de trois jours seulement de fonction, nous aperçûmes qu’elle était enceinte. Cependant, notre femme de ménage a nié. Pour avoir le cœur net, nous avons décidé de la faire examiner par une matrone, qui a effectivement confirmé l’état de grossesse, sans toutefois faire un toucher. Et que cette matrone a prévu son accouchement en octobre prochain. Or, contre toute attente, elle a accouché dans la soirée du 26 juin. Et c’est nous qui avons acheté le trousseau pour le nourrisson. Quelques jours plus tard, précisément le lundi 4 juillet dernier, notre domestique nous a affirmé qu’elle allait se rendre à Talata Volonondry où elle devra élever son bébé. Nous l’avons donc accompagnée jusqu’à la gare routière d’Ambodivona. Or, grande fut notre surprise en voyant ce qu’elle a fait de son nourrisson sur Facebook. Nous ne nous attendions pas à ce que cette fille, qui n’a pas encore sa carte d’identité car n’ayant atteint sa majorité qu’en mai dernier, allait abandonner délibérément ainsi sa fillette de 8 jours seulement et qui a sa copie de naissance”, confie une source auprès des employeurs de cette jeune domestique.
En attendant, la fillette est admise au CSBII de Sabotsy Namehana, du fait de son état de santé. Mais là, le doute s’installe sur la véritable intention de sa mère, une fois son forfait accompli. En cause, on ignore si elle était vraiment rentrée ou non à Talata Volonondry comme elle l’a avancé devant ses employeurs. D’où la nécessité de publier officiellement un avis de recherche, avec la photo de la jeune femme à l’appui.
Franck R.