Ce fut l'occasion pour le Président de rappeler que la dernière augmentation du prix du carburant dans le pays remonte au mois de juin 2019 mais que l'Etat a réussi à limiter l'impact sur la population grâce aux subventions. Une baisse du prix a même été opérée. Le pays, les consommateurs en particulier, n'ont donc pas été confrontés à une hausse pendant trois longues années en dépit des révisions et variations de prix du baril à l'échelle internationale.
Poursuite des négociations avec les pétroliers
D'après les statistiques exposées par le Président, le prix du carburant dans la Grande île est le moins cher en Afrique. A titre d'exemple, le litre de l'essence atteint 9 745 ariary contre 5 749 ariary pour le gasoil en Centrafrique, au Zimbabwe le litre de l'essence est de 8 069 ariary et aux Comores le litre de l'essence va au-delà de 6 000 ariary. « La principale priorité pour l'Etat est de prendre en considération l'intérêt de la population », a indiqué le patron d'Iavoloha. Ce fut aussi l'occasion pour les défenseurs des consommateurs de faire part des préoccupations quotidiennes de la population. A la sortie de la réunion, les parties prenantes à cette réunion ont exprimé leur satisfaction tout en affirmant que leurs propositions ont été écoutées et prises en considération par le Chef de l'Etat.
Après cette première rencontre avec les différents acteurs, le Chef de l'Etat a enchaîné par une nouvelle rencontre avec les opérateurs pétroliers hier en fin d'après - midi. Un entretien qui fait la suite à la série de pourparlers déjà entamés entre l'Etat et les pétroliers depuis plusieurs semaines. Cette rencontre devait être le théâtre d'intenses et longues négociations en vue d'un compromis dont les détails seraient connus au cours de ce début de semaine.
Sandra R.