Publié dans Politique

Hausse du tarif des taxis-be à 600 ariary - Quelques coopératives désobéissent

Publié le mardi, 12 juillet 2022

Première journée mouvementée. La hausse du frais des taxis-be à 600 ariary est effective depuis hier dans la zone urbaine et de 20 % au niveau des suburbaines. Une décision qui a été déjà acceptée par l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU) et l’Union des coopératives de transport suburbain (UCTS), après une rencontre avec le Président de la République.

Cependant, la situation a pris une autre tournure. En effet, quelques taxis-be ont refusé de travailler dont la ligne 137 reliant la Capitale avec Andoharanofotsy, quelques-uns de la ligne 180 Ambohipo- Alarobia, la ligne133 reliant la Capitale avec Itaosy…  Ils revendiquent une hausse de 800 à 1000 ariary, comme convenu, il y a deux mois de cela. Or, ce calcul a été fait à base d’une hausse du prix du carburant à 10 000 ariary le litre. Et le Président de la République a déclaré hier que : « Si une autre hausse a lieu, le tarif changera avec ».

 Ces taxis-be ont refusé de transporter les passagers tandis que d’autres ont boudé les arrêts-bus. Une situation que même le président de l’UCTU et son vice ne comprennent pas. « Nous ne savons plus ce qui se passe au sein de notre association. En effet, certains d’entre les membres du bureau encouragent les transporteurs à une désobéissance », soutient le vice-président de l’UCTU, Rakotonirina Jean Louis, hier. 

Comme le monde entier, Madagascar fait face à une crise économique et il est temps de rassembler les forces pour pouvoir s’en remettre. Cependant, quelques citoyens rebelles dont les transporteurs ne se soucient que de leur propre intérêt. « La liberté qu’on leur a donnée ne leur permet pas de faire tout ce qu’ils veulent. Il est peut être temps de changer le statut des transports en commun dans la Capitale et de mettre en place un règlement strict, comme le maire l’a fait aux transporteurs de la ligne 182. Et cela pour le bien être des consommateurs », soutient Faly, habitant d’Andoharanofotsy.  

Anatra R.

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Editorial

  • L’ordre public
    Un précieux bien public à protéger, un trésor national à haute valeur ajoutée en somme, un patrimoine immatériel à sauvegarder, l’ordre public caracole en tête des priorités qu’il faille avoir sous contrôle en premier lieu. Dans un pays où l’ordre public est absent en ce sens qu’il glisse vers l’anarchie, il ne peut pas y avoir une chance d’aboutir à la réussite. Dans un pays où le trouble dans tous ses états prédomine, la sérénité part en fumée et la confiance disparait. L’ordre public, la sérénité et la confiance, trois en un, garantit le développement. Comme tout trésor, l’ordre public en abrégé OR car il s’agit réellement de l’or, se cherche et se préserve précieusement.

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