Publié dans Politique

Rues d'Antananarivo - Des travaux à refaire !

Publié le mercredi, 13 juillet 2022

Anosipatrana, Ambohipo, 67Ha, etc. Ces axes font partie des rues d'Antananarivo qui ont accueilli des travaux de réfection, ces derniers mois. Pourtant, des dégâts ont été déjà enregistrés, notamment des fissures de béton. Ils ont même été de nouveau fermés aux usagers depuis des jours. Une fermeture qui a défrayé la chronique notamment sur les réseaux sociaux. « Avec le trafic occasionné par la fête nationale, la réouverture des routes en construction a été sollicitée, et ce bien avant le délai fixé pour la réparation.

En effet, le béton n'a pas encore atteint sa prise, ce qui explique les fissures enregistrées sur une partie de la chaussée, comme le cas sur cet axe », informe Tantely Rantomahenina, directeur des infrastructures auprès du ministère des Travaux publics (MTP). Il ne s'agissait pas d'un problème de normes, mais de non-respect du délai de fermeture imposée pour les travaux, d'après les ingénieurs. Face à cette situation, des travaux sont à refaire, notamment pour réparer des dégâts de l'usage précoce. « L'entreprise en charge du chantier a pris l'initiative de reprendre les travaux, avec ses propres moyens quitte à noter des pertes. Les travaux seront achevés d'ici 15 jours », souligne Miora Andriamiarisoa, directeur régional des Travaux publics (DRTP) d'Analamanga. C'était lors d'une visite du chantier du côté de Jovena 67Ha, dans la matinée d'hier.

Chaussées rigides

Adéquate pour les structures marécageuses. Environ 20 km des rues d'Antananarivo sont construits en béton. En fait, les chaussées rigides résistent à l'eau, même celles qui stagnent pendant des jours suite à la tombée des pluies ou faute d'évacuation. Les rues des 67Ha, d'Antohomadinika, d'Anosipatrana, d'Anosizato et de Fasan'ny Karana en font partie. « Les travaux de réparation de ces chaussées s'accompagnent d'assainissement des canaux dans certains axes ou de mise en place de buses dans d'autres, comme le cas à Ambohipo », avance notre source. Pour d'autres axes, à l'exemple d'Antaninandro, Ampandrana, Antsakaviro, Ambanidia, etc., les chaussées sont enrobées.

Pour éviter que la « dégradation précoce » ne se répète, le MTP et celui des Transports optent pour le renforcement des sensibilisations des riverains et des usagers des rues. Chacun peut contribuer à l'entretien des infrastructures, entre autres, en se retenant des jeter les eaux usées dans la rue. Les Forces de l'ordre se chargent, quant à elles, de la répression de ceux qui détruisent les chaussées. Normalement, une rue peut durer jusqu'à 10 ou 15 ans, selon les trafics et les charges.

Pour information, la phase 1 des travaux de réparation des rues de Tanà est actuellement en cours de finition. 

La passation de marché lançant la phase 2 se déroule en ce moment. Cette phase concerne les travaux de réfection des rues du côté des 3 Métis Antaninandro, Ampandrana, Antsakaviro, Ambanidia, Mahazoarivo, Androndra jusqu'à Ankadimbahoaka…

Patricia Ramavonirina

Fil infos

  • Environnement - Les feux dévorent Madagascar sous de fortes chaleurs
  • Politique de développement - 2025, l’année de l'engagement de chaque citoyen
  • Actu-brèves
  • Opposition - Siteny Randrianasoloniaiko se trompe de tatami
  • Pipeline Efaho, approvisionnement en eau à Antananarivo, ... - Le ministre de l’Eau rassure sur l’avancée des travaux
  • Téléphérique - Les travaux avancent à grande vitesse
  • Adresse à la Nation - Rajoelina dévoile les grands travaux pour 2025
  • Réunion de la SADC - Le Sommet de l’année 2025 à Madagascar
  • Trafics d’or, de tortues, d’influence… - Des criminels en cols blancs épinglés
  • Discours de fin d’année du Président - Un rendez-vous très attendu par le peuple malagasy

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Le suspense perdure !
    On attend. Et on attend. Jusqu’à quand ? L’identité du nouveau coach des Barea (A) tarde à venir. Les Barea n’avaient plus de coach ni de sélectionneur titulaire après le départ en catastrophe de Razafindrabe Romuald alias « Roro » à la mi-novembre 2024. En effet, les échecs répétitifs lors des matches internationaux, acculé au … mur, l’entraineur national n’avait pas d’autres choix que de rendre malgré lui le tablier. C’est réellement dommage pour le sport-roi malagasy, vu la compétence technique de ce coach qui devait se séparer malheureusement de l’équipe nationale. Une chose mérite d’être soulevée : il ne suffit pas de remplacer la tête du patron du Onze national pour que les affaires du football malagasy s’améliorent.

A bout portant

AutoDiff