Publié dans Politique

Accident de minibus à Marovoalavo - Dix personnes décédées

Publié le lundi, 08 août 2022


Le sang a giclé. La localité de Marovoalavo à Beforona, District de Moramanga a été le théâtre d’un accident de minibus, vers 10h du matin hier, sur la RN2. En effet, le minibus Mercedes-Benz Sprinter de la coopérative COTRAMAD, qui faisait route sur Toamasina, a fait une sortie de route avant de basculer au fond d’un ravin à ce point kilométrique. Le bilan fut lourd : 10 passagères, puisqu’il s’agit des femmes, ont trouvé la mort. Si 8 d’entre elles le furent sur place, deux autres ont succombé des suites de leurs blessures à l’hôpital de Moramanga où elles étaient admises. “La dixième victime a rendu l’âme vers 16h après son évacuation, et malgré les ultimes tentatives des médecins pour la maintenir en vie”, déclare le capitaine commandant la compagnie de Gendarmerie à Moramanga. Ce qui fait que sur les dix   personnes blessées, parfois graves dans cet accident, elles sont soumises à des soins, à la fois à l’hôpital de Beforona (3), le reste à Moramanga, soit 7.
Les victimes sont toutes des membres d’une association féminine de l’église FLM (Fiangonana loterana malagasy). Elles étaient sur le point de regagner justement Toamasina où elles étaient domiciliées car elles rentraient juste d’un synode à Fianarantsoa. Et pourtant, le Sprinter qui les a transportées a roulé en convoi à côté d’autres minibus. Mais le destin en a décidé autrement. Quant à l’origine du drame, elle relèverait plutôt d’un problème technique, du moins à ce que notre source auprès de cette compagnie de Gendarmerie nous l’avait expliqué. “Le véhicule aurait connu un problème de frein juste au moment où il a entamé la descente sur une chaussée à forte pente assortie à une courbe. Car les freins auraient subitement lâché juste au niveau de ce virage”, renchérit notre interlocuteur de la Gendarmerie.
Pour l’heure, l’enquête sur cette affaire est au point mort. En cause, le chauffeur lui-même a été hospitalisé, et ne serait pas en mesure de s’expliquer devant la Gendarmerie. De plus, c’était plutôt les opérations de secours et d’évacuation des victimes, qui ont primé, hier. “Bien entendu, les proches des victimes ont leurs mots à dire. Puisqu’il y a mort d’hommes, la coopérative et le propriétaire du véhicule devront s’attendre aux procédures d’enquête, selon la loi en vigueur, une fois les enterrements et autres soins des blessés terminés”, conclut cette source au niveau de la Gendarmerie.
Franck R.
 

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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