Publié dans Politique

Affaire Ikongo - Le Gouvernement devant ses responsabilités

Publié le mardi, 30 août 2022


Au lendemain du drame survenu à Ikongo, le Gouvernement a pris ses responsabilités. A part les déclarations d’apaisement et condoléances des autorités et parlementaires, des membres du Gouvernement se sont rendus sur place, hier. A la tête de cette lourde délégation, le Premier ministre Ntsay Christian et elle est composée entre autres du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Tokely Justin et de la ministre de la Population, Soafilira Princia. Ntsay Christian a tenu à rencontrer les familles des personnes tuées lors de l’émeute pour leur présenter les condoléances de l’Etat avant de tenir une réunion de réconciliation avec les protagonistes dans cette douloureuse affaire. Cette délégation dirigée par le Premier ministre a été précédée par l’arrivée, dans la matinée d’hier à Ikongo, de deux membres de son Gouvernement en l’occurrence, le Général Richard Rakotonirina, ministre de la Défense nationale, et Rakotozafy François, ministre de la Justice.
Le Général Richard Rakotonirina, dès son arrivée, a rendu visite aux blessés, hospitalisés dans un établissement de la localité. Au nom du Président de la République, il a apporté le soutien moral aux victimes hospitalisées ainsi qu’une aide financière. Quelques heures après l’arrivée du Général, un avion de l’armée malagasy a débarqué des médicaments, des poches de sang et des kits de premiers secours. Il a été décidé avec l’accord des médecins sur place d’évacuer les blessés graves à Ifanadiana. Concernant la sécurisation d’Ikongo, des renforts militaires ont été dépêchés dans la localité. Une mesure prise afin de rassurer la population et les responsables administratifs sur place, suite à une forte rumeur sur un éventuel assaut de vengeance par on ne sait pas qui.
De son côté, le ministre de la Justice quant à lui s’est renseigné sur la situation de la prison d’Iakora où les 200 prisonniers ont été « libérés » par un groupe d’individus. Les gardes pénitentiaires, suite à une directive, ne se sont pas opposés à cette « libération » d’autant plus que la prison figurerait sur la liste des cibles de vengeance, d’après Dame rumeur. Néanmoins, dès l’après-midi un nombre infime des « évadés » ont déjà réintégré la prison avec des murs en…tôle.
Bien que la situation soit encore tendue à Iakora, le calme revient petit à petit et la population commence à vaquer à son occupation quotidienne.
La rédaction


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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