Publié dans Politique

Financement - Madagascar reste un bon élève selon le FMI

Publié le mardi, 13 septembre 2022


« Malgré un constat mitigé », la Grande île a tout de même pu obtenir le décaissement de 31,9 millions de dollars de la part du FMI, a annoncé hier Mokhtar Benlamine, représentant du fonds monétaire international. Cette somme correspond à la troisième tranche du financement dans le cadre de la Facilité élargie de crédit approuvée par le conseil d'administration du Fonds monétaire international pour la couverture des besoins de financement du pays. « La performance de Madagascar dans le cadre du programme appuyé par le FMI a été globalement satisfaisante, malgré les retards dans les réformes structurelles et un environnement extérieur difficile. La poursuite de politiques prudentes et une attitude plus proactive pour soutenir la performance structurelle sont nécessaires pour maintenir la stabilité macroéconomique, stimuler l'investissement et aider à atteindre une croissance plus durable et inclusive », expliquait le FMI. Ainsi, l’amélioration de l'exécution du budget est essentielle pour accroître l'efficacité de la politique budgétaire et atteindre les objectifs du programme. Dans le contexte actuel de hausse des prix des denrées alimentaires et du carburant, il est particulièrement important d'augmenter l'exécution des dépenses sociales et de mettre en place des filets de sécurité plus solides pour protéger les plus vulnérables. De ce fait, les autorités sont encouragées à poursuivre leurs efforts pour améliorer la transparence budgétaire et renforcer la responsabilité, notamment par une application plus efficace du cadre juridique de lutte contre la corruption. Afin de renforcer les contrôles a posteriori des finances publiques, la Cour des comptes bénéficie d'un accès complet en tant que contrôleur aux systèmes d'information du ministère des Finances. Parallèlement, la Banque centrale continue d'améliorer son cadre de politique monétaire et devrait se tenir prête à relever encore les taux d'intérêt pour contenir les pressions inflationnistes.
Hary Rakoto


Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff