Publié dans Politique

Conseil du Fampihavanana Malagasy - Fin de mandat pour Maka Alphonse et consorts

Publié le mercredi, 14 septembre 2022

25 août 2017 – 25 août 2022. Le décret de nomination des membres du Conseil du Fampihavanana Malagasy ou CFM est déjà expiré. Par la même occasion, le mandat de 5 ans qui a débuté à la date de leur prestation de serment, le 13 septembre 2017, a officiellement pris fin avant-hier. Cela sonne la fin de mandat pour le président de cette institution, Maka Alphonse et son équipe composée de représentants des 22 Régions.

L’expiration de ce mandat du CFM a été validée au cours du Conseil des ministres d’hier au palais d’Etat d’Iavoloha. D’après toujours la décision du Conseil, le secrétaire Exécutif assure la gestion des affaires courantes jusqu’à la nomination des nouveaux membres.

Pour rappel, la mise en place du CFM s’inscrit dans la concrétisation des articles 25, 26 et 27 de la Feuille de Route du 17 septembre 2011 pour la sortie de crise à Madagascar, insérée dans l’ordonnancement juridique par la Loi n°2011-014 du 28 décembre 2011.  D’après l’exposé des motifs de la loi sur la réconciliation nationale, le but était « d’institutionnaliser un processus capable de promouvoir et de renforcer la culture du dialogue, la tolérance, la solidarité et l’équité pour la paix durable ainsi que l’exploitation rationnelle des richesses nationales ». 

D’après la même loi, le Conseil du Fampihavanana Malagasy a pour missions de conduire le processus de réconciliation nationale en mettant en œuvre les dispositifs prévus à cette fin par la présente loi ; de contribuer à instaurer une atmosphère politique sereine pour garantir la non répétition des situations conflictuelles pouvant porter atteinte à l’unité nationale d’une part ; et d’autre part, un environnement favorable au respect de la constitution, de l’Etat de droit, au respect des droits de l’homme et l’approche genre ; et de formuler des recommandations de nature à permettre la résolution pacifique de toutes les situations conflictuelles et de tout problème dont la gravité risque de constituer une atteinte à la cohésion nationale ou communautaire, un facteur de blocage au fonctionnement régulier des pouvoirs publics ou aux rouages de l’économie, ou une entrave au développement harmonieux et équitable des territoires.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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