Publié dans Politique

Usine « Pharmalagasy » - Une ambition locale et internationale confirmée

Publié le vendredi, 30 septembre 2022

Face aux informations sur les difficultés auxquelles la société Pharmalagasy fait face actuellement, le ministère de la Santé a réitéré au cours d'une déclaration à la presse hier, les ambitions de l'Etat dans la mise en place de cette usine. D'emblée, le Professeur Randriamanantany Zely Arivelo a rappelé que la mise en place a été décidée en pleine période de Covid-19. « Au départ, l'usine visait à se présenter comme une opportunité pour faire face à cette pandémie par la production de gélules  CVO (Covid Organics) », explique - t - il. Mais aujourd'hui, comme le taux de contamination au coronavirus est en nette baisse dans le pays, Pharmalagasy se tourne vers une autre mission : celle de produire des médicaments au niveau local.

 

D'après toujours le ministre de la Santé, cinq médicaments génériques sont les plus prisés par les Malagasy : il s'agit de la Vitamine C, le Paracétamol, l'Amoxicilline (sous deux formes), et le Calcium. Ces médicaments sont achetés à des prix sur le marché international. Du coût, les dépenses de Madagascar en termes de médicaments s'élèvent à environ 9 voire 10 milliards d'ariary. « L'objectif est de faire diminuer ce coût de manière considérable », argumente toujours le ministre. Une option qui, selon lui, est possible si nous achetons uniquement les matières premières nécessaires à la production de ces médicaments génériques au niveau local. Par ailleurs, en étant membre de la SADC et du COMESA, la Grande île dispose d'un large marché dans lequel notre industrie pharmaceutique pourrait entièrement s'épanouir.

En effet, les pays membres de ces deux organisations régionales comptent au total 790 millions d'habitants qui font office de clients potentiels. Par conséquent, malgré les difficultés d'aujourd'hui, l'Etat confirme l'ambition locale et internationale derrière la mise en place de l'usine Pharmalagasy. A entendre toujours ce membre du Gouvernement, des négociations avec les investisseurs, les usines pharmaceutiques internationales sont déjà en cours. « Si nous voulons faire de l'industrie pharmaceutique un moteur de croissance, le processus représente un long cheminement qui ne se fait pas en un court laps de temps », conclut le ministre.

L.R.

Fil infos

  • Premières pluies - Les infrastructures déjà mises à très rude épreuve
  • Actu-brèves
  • HCC - Trois anciennes ministres réintègrent l’Assemblée nationale
  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

A bout portant

AutoDiff