D'après toujours le ministre de la Santé, cinq médicaments génériques sont les plus prisés par les Malagasy : il s'agit de la Vitamine C, le Paracétamol, l'Amoxicilline (sous deux formes), et le Calcium. Ces médicaments sont achetés à des prix sur le marché international. Du coût, les dépenses de Madagascar en termes de médicaments s'élèvent à environ 9 voire 10 milliards d'ariary. « L'objectif est de faire diminuer ce coût de manière considérable », argumente toujours le ministre. Une option qui, selon lui, est possible si nous achetons uniquement les matières premières nécessaires à la production de ces médicaments génériques au niveau local. Par ailleurs, en étant membre de la SADC et du COMESA, la Grande île dispose d'un large marché dans lequel notre industrie pharmaceutique pourrait entièrement s'épanouir.
En effet, les pays membres de ces deux organisations régionales comptent au total 790 millions d'habitants qui font office de clients potentiels. Par conséquent, malgré les difficultés d'aujourd'hui, l'Etat confirme l'ambition locale et internationale derrière la mise en place de l'usine Pharmalagasy. A entendre toujours ce membre du Gouvernement, des négociations avec les investisseurs, les usines pharmaceutiques internationales sont déjà en cours. « Si nous voulons faire de l'industrie pharmaceutique un moteur de croissance, le processus représente un long cheminement qui ne se fait pas en un court laps de temps », conclut le ministre.
L.R.