Publié dans Politique

Députés à scandale - Rappel à l’ordre de Christine Razanamahasoa

Publié le mardi, 18 octobre 2022

Soyons des modèles à suivre. Tel est en résumé le message principal adressé aux députés par Christine Razanamahasoa dans son discours d’ouverture de la deuxième session ordinaire du Parlement hier. En tant que première responsable de l’Assemblée nationale, elle demande à ses collègues à Tsimbazaza, « d’être des modèles à suivre » pour ce qui est « de respecter et faire respecter la loi », et « éviter toute immixtion dans des domaines qui ne relèvent pas de la compétence des députés ».

L’image de l’Assemblée nationale est sérieusement ternie ces derniers temps par le comportement de certains députés. Nombreuses sont les critiques autour de l’ingérence de parlementaires dans des dossiers relevant de l’Exécutif. Des scandales où l’immunité parlementaire des locataires de la Chambre basse est mise à mal. « L’immunité parlementaire, qui nous a été accordée par la Constitution, (…) ne doit pas être utilisée pour nous abriter contre certains agissements, pour faire des abus de fonction ou cacher certains actes illégaux », martèle la tenante du perchoir.

Platebandes

Rappelant que les députés font partie du pouvoir législatif et non de l’Exécutif, elle appelle ainsi les siens à « arrêter de piétiner les platebandes de l’Exécutif (…) car cela constitue une honte et une disgrâce ». Dans son discours, Christine Razanamahasoa appelle ainsi les députés à « avoir des comportements dignes et à être des modèles à suivre ». Et que « les empiètements et immixtions dans les compétences de l’Exécutif et du judiciaire ne viendront pas des députés », insiste-t-elle, parlant de respect le principe de la séparation de pouvoir. La patronne de l’Assemblée nationale demande également à l’Exécutif d’éviter de faire des interpellations de chefs d’institution, car ceux-ci ont pleine connaissance de leurs responsabilités.  Elle insiste aussi sur les conséquences désastreuses de ces scandales sur l’image même du pouvoir central. Christine Razanamahasoa prévient cependant également que l’Assemblée nationale ne restera pas sans bouger en cas de diffamation. Elle appelle à ce titre les journalistes et les utilisateurs des réseaux sociaux à publier uniquement des informations vraies « pour éviter les calomnies qui pourraient détruire les concernés ».

Recueillis par L.A.

Fil infos

  • Retour des embouteillages entre Ankadimbahoaka et Anosy - Nécessité d’actions rapides
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Détournement de drogue saisie - Les individus déférés tous en prison
  • Affaire Rasazy Narindra - Des SMS accablants pour les suspects
  • Président Rajoelina - « Que les distinctions honorifiques soient attribuées aux méritants ! »
  • ACTU-BREVES
  • ACTU-BREVES
  • Détournement de drogue saisie - 2 colis retrouvés chez l’officier supérieur
  • Actu-brèves
Pub droite 1

Editorial

  • Complémentarité ou égalité !
    Le rideau est tombé sur la célébration de la Journée internationale des droits de la Femme. Presque dans tout Madagasikara, le pouvoir public et l’ensemble des mouvements associatifs en lien de près ou de loin avec la lutte pour les droits des femmes ont organisé des manifestations publiques et officielles durant la Journée du 8 mars. Dans la Grande île, sur toute l’étendue du territoire de la République Malagasy, depuis que l’Assemblée Générale a adopté la date du 8 mars comme Journée internationale des droits de la Femme en 1977, des cérémonies officielles pour célébrer la « Journée » ont été organisées.

A bout portant

AutoDiff