Publié dans Politique

Tribunal d’Anosy - Début d’un service minimum

Publié le mercredi, 19 octobre 2022

Alors que tous les services étaient longtemps en stand-by au Tribunal de première instance d’Anosy, du fait de la grève indéterminée des greffiers, la situation évolue. Pas plus tard qu’hier, le greffier en chef venait d’annoncer la reprise, du moins partielle, de certains services judiciaires au Palais de justice de la Capitale. En cause, des greffiers avaient été réquisitionnés et cela équivaut à dire une timide reprise au Tribunal, hier. « La machine judiciaire a commencé à fonctionner ce jour au Tribunal même s’il s’agit encore d’un service minimum », a déclaré officiellement le greffier en chef.

 

Aussi, certains jours de la semaine seront réservés, selon ordonnance,  pour les audiences spéciales, du moins en ce qui concerne les affaires classées « flagrant délit ». Les intéressés pourront donc désormais assister ou se rendre à ces audiences spéciales tous les lundis et jeudis. Même reprise, cette fois-ci pour chaque mercredi, pour la signature de dossiers dits de référés, ou encore pour les grosses et autres expéditions. Dans la même foulée, les voies de recours civils démarrent, et des huissiers sont là pour faire connaissance au public les exécutions provisoires. Aussi, les voies de recours civils, les affaires pénale et civile ont également repris, sinon ouvertes au public. De même, les services en charge du casier judiciaire ou du certificat de nationalité ont été également relancés.  

Cette récente décision prise au niveau du TPI d’Anosy pour un service minimum, tombe pile. Il est vrai que depuis que les greffiers de Madagascar ont fait la grève, il fut pratiquement impossible pour les enquêteurs de la Police ou de la Gendarmerie de saisir la Justice, du moins  pour la poursuite de l’enquête par cette instance, donc le déferrement. Du coup, les bureaux de Gendarmerie et autres commissariats croulaient sous des piles de  dossiers en instance. Pire, la période de garde à vue des suspects pour différents types de poursuite, s’est vu prolonger  pour un temps indéterminé encore, voire plusieurs jours durant, sinon des semaines. C’est justement le cas pour ces chauffeurs trempés dans des accidents mortels dont celui qui venait de provoquer la mort de deux personnes dont un enfant de 2 ans à Bel-Air Talatamaty, le week-end dernier, ou encore le conducteur de taxi-be d’Ivato, qui est responsable de la mort d’un de ses passagers, il y a trois semaines de cela. Mais il y a aussi les cas d’homicide. Le jeune homme accusé du meurtre de sa propre tante, fait survenu à Ambohimangakely, il y a deux semaines de cela, croupirait dans les locaux de la Gendarmerie de cette localité, le Parquet d’Anosy étant à l’arrêt, toujours à cause de ce mouvement de grève.

 

Franck R.

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Editorial

  • Complémentarité ou égalité !
    Le rideau est tombé sur la célébration de la Journée internationale des droits de la Femme. Presque dans tout Madagasikara, le pouvoir public et l’ensemble des mouvements associatifs en lien de près ou de loin avec la lutte pour les droits des femmes ont organisé des manifestations publiques et officielles durant la Journée du 8 mars. Dans la Grande île, sur toute l’étendue du territoire de la République Malagasy, depuis que l’Assemblée Générale a adopté la date du 8 mars comme Journée internationale des droits de la Femme en 1977, des cérémonies officielles pour célébrer la « Journée » ont été organisées.

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