Publié dans Politique

Délivrance des imprimés de CIN - Une tâche exclusive de l’imprimerie nationale

Publié le jeudi, 27 octobre 2022



Devant l’intérêt grandissant et manifeste de la population à l’égard de l’opération jumelée d’enregistrement rétroactif de naissance et de délivrance de carte d’identité nationale, le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, Tokely Justin tenait à apporter quelques précisions à propos des différents imprimés nécessaires à la confection de ces documents officiels. « Il est constaté que le nombre des personnes de plus de 18 ans est trop nombreux, il faudra donc davantage plus d’imprimés. Or, l’imprimerie nationale est loin de répondre à toutes ces demandes en imprimés. Aussi, pour respecter le deadline en vue de la prochaine élection, il faudra solliciter des opérateurs et autres prestataires privés pour fabriquer ces imprimés. Or, ces prestataires privés ne devront prendre en charge que la fabrication des imprimés qui n’ont pas de valeur fiduciaire tels que la requête au jugement, le certificat de recherche infructueuse, le certificat de résidence ou encore la certification de recherche infructueuse », déclare le ministre Tokely Justin. Cependant, seule l’imprimerie nationale est autorisée à imprimer les cartes d’identité nationale ou surtout la fiche mère comportant les empreintes digitales des électeurs.
 
Vu que le nombre des citoyens demandeurs de carte d’identité nationale a largement dépassé les prévisions basées sur le recensement effectué bien avant sa mise en œuvre, le Conseil des ministres du mercredi dernier, en vue de répondre avec promptitude aux besoins en imprimés sur le terrain, a autorisé le recours au service de prestataires privés pour la production des imprimés non soumis à des règles de gestion spécifique. 

La rédaction

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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