Publié dans Politique

JIRAMA - Des véhicules saisis par le BIANCO

Publié le mercredi, 16 novembre 2022


Le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO)  aurait procédé à la saisie de véhicules de la JIRAMA. Faute de communication officielle du côté d’Ambohibao et d’Ambohijatovo sur la raison de la saisie, c’est la rumeur qui prend place.
Neuf véhicules seraient concernés par cette affaire dont celui du directeur Général par intérim de la JIRAMA, le reste appartenait à certains hauts dirigeants de la société. Le numéro un de la JIRAMA, contrairement aux autres directeurs, n’aurait pas passé devant le ministre de l’Energie et le Conseil d’administration durant leur évaluation de la semaine dernière. D’après une presse locale, il serait atteint de la Covid d’où sa « non comparution » à Ambohimanambola pendant l’évaluation initiée par le ministre de l’Energie.
Pour revenir à cette affaire de voitures saisies, les bribes d’information avancent une première explication.  L’année dernière, Vonjy Andriamanga, ancien directeur général, aurait proposé aux hauts dirigeants intéressés une facilitation pour l’acquisition de véhicules dans la mesure où la société ne peut pas leur fournir ou acheter de voitures de fonction. C’est ainsi que la JIRAMA a contracté de location de longue durée (LLD), trois ans, avec certainement l’option d’achat, auprès d’un ou des concessionnaires afin de doter de véhicules les hauts dirigeants. Ces derniers prenaient en charge une partie du coût de la location à travers un prélèvement sur leur salaire mensuel et à la fin de la location, la voiture leur reviendrait.
Mais ce rêve vire au cauchemar. Faute de paiement de la JIRAMA, alors que les bénéficiaires lui ont payé régulièrement leur quote-part, des voitures de location ont été retirées par les concessionnaires. Le BIANCO, suite à des dénonciations, s’est mêlé aussi dans l’affaire en procédant à la saisie tant auprès des concessionnaires que des bénéficiaires. Ces derniers se sentent ainsi le dindon de la farce dans la mesure où à part le fait d’être dépouillé de leur voiture, dont une partie du prix a été payé à la JIRAMA, ils subissaient l’enquête du BIANCO.
Outre cette saisie de véhicules, un autre dossier chaud  concernant la JIRAMA est toujours traité au BIANCO à savoir les primes exceptionnelles et exorbitantes, variant de 5 à 180 millions AR, octroyées à des hauts dirigeants suivant leur « performance ».
La Rédaction

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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