Publié dans Politique

Vie de parti - Norbert Lala Ratsirahonana quitte la tête de l’AVI

Publié le dimanche, 20 novembre 2022


Norbert Lala Ratsirahonana, président fondateur du parti Asa vita no Ifampitsarana (AVI), a quitté la tête de son parti. « La décision n’a pas été facile », durant ce qui fut donc son dernier discours en tant que leader de l’AVI samedi dernier. Et ce, devant les militants de sa formation politique réunis à Toamasina, pour un atelier de redynamisation. Il estime que le temps est venu « de laisser la place à la prochaine génération ». C’est un livre entier du parti jaune et bleu qui vient de se fermer. Norbert Lala Ratsirahonana a dirigé le parti pendant vingt-cinq ans. Un quart de siècle pendant lequel l’homme politique a dirigé son parti durant plusieurs élections et offert de nombreux ministres aux Gouvernements et à de nombreux hauts postes étatiques. Le parti a survécu aux assauts du temps. Il vit bien. Preuve en est, le lancement récent d’une académie politique.
L’ancien Chef d’Etat et ancien Premier ministre indique que son départ de la tête du parti ne signifie pas une prise de distances par rapport au parti. Sa porte, dit-il, restera toujours ouverte aux membres du parti auquel il reste disposé à offrir ses bons conseils. Le leader de l’AVI a été remplacé par un trio à la tête du parti. Jean Jacques Rabenirina actuel vice-président de l’Assemblée nationale, Sylvain Rabetsaroana un compagnon de route de longue haleine et  l’ancienne ministre Johanita Ndahimananjara prennent la coprésidence du parti provisoirement. La première tâche de ces nouveaux patrons de l’AVI consistera à l’organisation du congrès national pour mettre en place la nouvelle structure dirigeante du parti jaune et bleu. Prenant la parole, le député Jean Jacques Rabenirina a affiché sa volonté et celles des coprésidents, de diriger le parti  conformément aux principes de l’AVI, notamment l’état de droit, la bonne gouvernance et la démocratie.
L.A.


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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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