Publié dans Politique

JIRAMA - Les ingérences du ministère dénoncées par l’intersyndicale

Publié le mardi, 22 novembre 2022


Une plus grande indépendance. Des syndicats au sein de la compagnie nationale de distribution d’eau et d’électricité (JIRAMA) ont interpellé les autorités compétentes notamment le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures sur l’impérieuse nécessité de cesser toute immixtion dans la gouvernance de la société d’Etat. Ils exigent l’arrêt de l’immixtion du ministère ou des autorités du ministère de l’Energie et des Hydrocarbures dans la gestion de la JIRAMA. Cette ingérence aurait pris de l’ampleur ces derniers temps, à entendre les leaders syndicaux au sein de cette société. Une allusion certaine à la démarche du ministre de l’Energie et des Hydrocarbures de publier sur les réseaux sociaux l’identité et les photos des cadres de la JIRAMA qui passent une évaluation devant le ministre et le conseil d’administration. Une démarche qui avait été fortement dénoncée par l’intersyndicale.  « Nous lançons un appel à ne pas sacrifier les collaborateurs et les infrastructures au sein de la JIRAMA », affirment les syndicalistes devant des gens des médias. Une demande en ce sens a ainsi été formulée à la direction générale de la compagnie nationale, selon ces derniers.  Les syndicalistes dénoncent par ailleurs également la fuite en avant du ministre par rapport aux difficultés actuelles au sein de la JIRAMA.  « Nous contestons les allégations selon lesquelles les employés au sein de la JIRAMA sont les responsables de la situation actuelle », fustigent les membres des syndicats. Ils estiment en outre que les prévisions du ministère ne sont pas fondées.  « Il est possible d’atteindre les objectifs de l’engagement du Chef de l’Etat, l’énergie et l’eau pour tous, en 2025 et pas seulement en 2028 », disent-ils. Ceux-ci  laissent entendre qu’un changement à la tête du ministère pourrait être la meilleure solution si celui en place dit ne pas arriver à atteindre cet objectif. Une rencontre avec la direction au sein de la société d’Etat s’est tenue hier avant la déclaration faite à la presse. Les membres de l’intersyndicale brandissent en tout cas la menace d’une manifestation si la situation ne connaît pas des changements.
La redaction


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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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