Publié dans Politique

Assassinat d'un propriétaire de cash point à Ampitatafika - L'acte commandité par son propre fils 

Publié le mardi, 29 novembre 2022

Il y a trois semaines de cela, un homme d'une soixantaine d'années, propriétaire d'un cash point à Ampitatafika, avait été attaqué par des bandits au moment où la victime et sa fille de 39 ans allaient rentrer. L'agression a coûté la vie au sexagénaire qui a reçu un coup de couteau. Depuis, la Gendarmerie a ouvert une enquête et cela a abouti à l'arrestation d'un suspect dans l'affaire, deux jours après les faits. La poursuite de l'enquête a révélé que l'assassinat aurait été commandité par le propre fils de la victime. « Le suspect a refilé un renseignement à propos de son père et de sa sœur, ainsi que la somme censée être trouvée sur elle ».

De toute façon, le fils parricide ainsi que son co-accusé ont été incarcérés à Tsiafahy, du moins provisoirement, en attendant leur prochaine comparution dont la date n'a pas été encore fixée. 

Pour revenir brièvement aux faits, le sexagénaire et sa fille ont marché tranquillement dans une ruelle d'Ampitatafika lorsque les assaillants les ont abordés par surprise. Sans autre forme de procès, les agresseurs ont attaqué les victimes avec leur couteau. L'agression s'était produite à une vingtaine de mètres de la voie principale et sous les yeux de quelques témoins, totalement impuissants. Outre le meurtre du chef de famille, les malfrats ont également fait main basse sur une partie de la somme d'argent qui était sur la fille de la victime, avant qu'ils ne prennent la fuite.

 Tout cela témoigne du degré d'insécurité régnant actuellement à Ampitatafika. Pas plus tard qu'hier, le corps sans vie d'un inconnu, également assassiné, avait été retrouvé non loin du même endroit où ce propriétaire de cash point avait été assassiné. La victime aurait été éliminée dans un autre endroit, selon les premiers éléments de l'enquête. Mais supposition ou pas, l'action de la Gendarmerie cherche à endiguer les méfaits imputés à un groupe d'individus qui semaient la terreur dans cette localité d'Antananarivo- Atsimondrano.

 

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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