Publié dans Politique

Protection sociale pour les plus pauvres - Un crédit de 250 millions de dollars approuvé par la Banque mondiale

Publié le lundi, 26 décembre 2022


 
 Le 21 décembre 2022, la Banque mondiale a approuvé  un crédit de 250 millions de dollars pour aider le Gouvernement de Madagascar à accroître l'accès des ménages extrêmement pauvres aux services de filets sociaux de sécurité, à développer le système national de protection sociale et à promouvoir la résilience aux chocs. C'est ce que rapporte un communiqué officiel. Ce nouveau projet sera mis en œuvre sur une période d'environ quatre ans et ciblera les ménages extrêmement pauvres dans l'ensemble des 23 Régions du pays. Au total, au moins 3 millions de personnes, soit 13% des ménages extrêmement pauvres, bénéficieront du projet.
Le projet de filets sociaux de sécurité et de résilience à Madagascar assurera la continuité des programmes de filets sociaux de sécurité de base et de réponse aux crises dont bénéficient les ménages pauvres et vulnérables et fournira des ressources pour une modeste augmentation de la couverture des programmes, y compris les transferts monétaires pour le développement humain, les activités de filets sociaux productifs, et les réponses rapides et flexibles aux chocs en catastrophes naturelles, crises pandémiques ou économiques sur la base des déclarations de besoin des autorités nationales, selon la Banque mondiale.
« Ces dernières années, Madagascar a été confronté à une série implacable de chocs économiques, climatiques et sanitaires qui ont porté un sérieux coup à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté. Les filets sociaux de sécurité ont toujours été en première ligne pour aider les personnes les plus vulnérables à faire face à ces chocs et à devenir plus résilientes », a déclaré Marie-Chantal Uwanyiligira, représentante de la Banque mondiale à Madagascar. « Nous sommes très heureux d'intensifier nos programmes de protection sociale pour un impact plus important et qu'il s'agisse désormais d'un programme national soutenu par un registre social national que d'autres secteurs utiliseront pour atteindre les plus vulnérables. »
Le développement d'un registre social national utilisé par de multiples secteurs fait partie des innovations que ce projet apportera. Ce registre social pilote sera mis à l'échelle dans le cadre de ce projet et permettra au Gouvernement de coordonner les programmes sociaux entre les secteurs, les acteurs de la mise en œuvre et les sources de financement, tout en offrant aux programmes un ciblage de haute qualité.
Le projet permettra d'accroître la couverture des programmes de filets sociaux de sécurité réguliers tout en permettant d'augmenter temporairement la portée des filets de sécurité en cas de crise. Ce projet capitalise sur l'impact positif des programmes de protection sociale mené à Madagascar ces dernières années sur la réduction de l'extrême pauvreté et le renforcement du capital humain grâce à l'amélioration de la scolarisation et de la nutrition des enfants des ménages bénéficiaires.


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Editorial

  • Ambition légitime !
    Encore et toujours dans le cadre global des deux évènements de haute importance et d’intérêt supérieur pour Madagasikara, à savoir la visite d’Etat et le Sommet de la COI, le pays vise à devenir le grenier de l’océan Indien. Une ambition légitime que les dirigeants de la Grande île n’ont pas cachée aux membres de la délégation à travers les réunions préparatoires et durant les cérémonies officielles. En réalité, le pays compte fermement redevenir le « Grenier de l’océan Indien ». En fait, la Grande île le fut déjà durant la Première République. L’autosuffisance alimentaire fut une réalité vécue au quotidien. On exportait, à part les produits de rente tels la vanille, le cacao ou autres, du riz (le fameux « riz rouge » ou le riz de luxe, le Madrigal) en Europe jusqu’aux Etats-Unis d’Amérique, sans parler des îles voisines. Epoque où la Grande île portait fièrement l’étiquette l’« …

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