L'usage de BTA, martèle-t-elle, est une pratique courante durant les différents régimes depuis Ravalomanana à Rajaonarimampianina en passant par la Transition de Rajoelina. Et de rajouter, par ailleurs, que les Bons du Trésor par Adjudication (BTA) sont un instrument de mobilisation de l'épargne publique et instrument de financement de l'Etat. Ces BTA participent également à développer l'investissement.
Une opération ordinaire
Par l'émission de cet instrument de placement, le Trésor public emprunte des liquidités auprès des agents économiques dont les principales sont les établissements bancaires qui constituent la cible ou les soumissionnaires cibles, explique-t-elle. Et de rassurer en disant qu'il s'agit d'une opération comme toutes les autres citant comme exemple la bourse. Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo dément de la même manière les affirmations d'une frange de l'Opposition active surtout sur les réseaux sociaux Ces derniers remettent en cause la fiabilité de déplacement laissant entendre que si l'Etat emprunte des fonds auprès des agents économiques voire des particuliers, ce serait parce qu'il est en grande difficulté voire en cessation de paiement. " Ce n'est pas parce que des bons du Trésor sont émis que cela signifie que l'Etat est en cessation de paiement", rassure la porte-parole.
Démenti formel
Dans la foulée, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo dément tout lien entre une éventuelle cessation de paiement et la récente démission du gouverneur de la Banky foiben'i Madagasikara. En effet, parmi les rumeurs véhiculées par l'Opposition, l'on entendrait selon elle, par exemple que le Fonds monétaire international s'apprêterait à déclarer que Madagascar serait en situation de cessation de paiement. "Il ne faut pas tromper la population malgache. Les difficultés existent. C'est aussi le cas pour d'autres pays dans le monde", rétorque la ministre. Elle souligne que la démission du gouverneur est liée à des raisons de santé et que cela est décrit dans le procès-verbal de la Banky foiben'i Madagasikara. "Il n'y a rien à cacher", souligne la porte-parole. La démission a été déposée le 4 janvier 2023 au niveau du Conseil d'administration de la BFM. Cette instance s'est réunie de suite pour constater la démission et formuler une proposition de nom pour prendre la succession à la tête de cet organe. Le Conseil des ministres n'a fait qu'acter la décision prise par le CA, explique le membre du Gouvernement.