Publié dans Politique

Toamasina - Deux femmes assassinées dans des circonstances mystérieuses

Publié le dimanche, 08 janvier 2023

Des décès qui plongent l’opinion dans la psychose. Les spéculations circulent depuis les découvertes macabres des corps sans vie de trois personnes, dans des circonstances floues, et dans différents quartiers de la ville de Toamasina. Le cas de deux d’entre elles, puisqu’il s’agit de femmes, encore jeunes, attire particulièrement l’attention car nourrissant le mystère. 

Le corps de l’une de ces pauvres femmes avait été enterré dans la cour de sa propriété, dans le quartier d’Ambalamanasy. Ce sont des enfants qui, en s’amusant à proximité, se seraient alarmés en apercevant les pieds de la victime émergeant de la terre. Il a fallu la déterrer pour que les enquêteurs puissent y voir plus clair. Ils ont découvert un cadavre pieds et poings liés. Les premiers éléments de l’information indiquent que la victime aurait été assassinée après qu’elle eut subi une agression sexuelle, et avant d’être enterrée finalement par le ou les assassins. 

Pas plus tard qu’hier, une autre découverte macabre similaire a également intrigué les témoins. La victime est encore une jeune femme. Cette fois-ci, les faits sont survenus à l’endroit baptisé « Pont Mainty », toujours à Toamasina. Le cadavre presque dénudé flottait encore sur un plan d’eau. Comme le cas précédent, la victime a été aussi ligotée. L’on ignore exactement ce qui était arrivé. Car si des sources ont privilégié la thèse d’un assassinat, d’autres soupçonnent un suicide. Il est trop tôt de faire une conclusion, du moins jusqu’à ce que les enquêteurs puissent élucider l’affaire. 

Enfin, le corps sans vie d’un adolescent de 15 ans avait été également retrouvé sous un pont de la capitale Betsimisaraka, le week-end dernier. Tout comme les deux femmes citées plus haut, la raison de sa mort, encore moins les circonstances de celle-ci, demeure tout à fait encore obscure. L’enquête n’est encore qu’à ses débuts. L’opinion locale ne put s’empêcher de s’interroger si ce cortège de décès mystérieux et violent, aurait-il un lien ou simplement des coïncidences à un moment où la ville de l’Est est plongée dans l’insécurité alarmante.

 

Franck R. 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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