Le corps de l’une de ces pauvres femmes avait été enterré dans la cour de sa propriété, dans le quartier d’Ambalamanasy. Ce sont des enfants qui, en s’amusant à proximité, se seraient alarmés en apercevant les pieds de la victime émergeant de la terre. Il a fallu la déterrer pour que les enquêteurs puissent y voir plus clair. Ils ont découvert un cadavre pieds et poings liés. Les premiers éléments de l’information indiquent que la victime aurait été assassinée après qu’elle eut subi une agression sexuelle, et avant d’être enterrée finalement par le ou les assassins.
Pas plus tard qu’hier, une autre découverte macabre similaire a également intrigué les témoins. La victime est encore une jeune femme. Cette fois-ci, les faits sont survenus à l’endroit baptisé « Pont Mainty », toujours à Toamasina. Le cadavre presque dénudé flottait encore sur un plan d’eau. Comme le cas précédent, la victime a été aussi ligotée. L’on ignore exactement ce qui était arrivé. Car si des sources ont privilégié la thèse d’un assassinat, d’autres soupçonnent un suicide. Il est trop tôt de faire une conclusion, du moins jusqu’à ce que les enquêteurs puissent élucider l’affaire.
Enfin, le corps sans vie d’un adolescent de 15 ans avait été également retrouvé sous un pont de la capitale Betsimisaraka, le week-end dernier. Tout comme les deux femmes citées plus haut, la raison de sa mort, encore moins les circonstances de celle-ci, demeure tout à fait encore obscure. L’enquête n’est encore qu’à ses débuts. L’opinion locale ne put s’empêcher de s’interroger si ce cortège de décès mystérieux et violent, aurait-il un lien ou simplement des coïncidences à un moment où la ville de l’Est est plongée dans l’insécurité alarmante.
Franck R.