Publié dans Politique

Vente d’enfants à Ikongo - Démenti formel des autorités locales

Publié le mercredi, 11 janvier 2023



Des informations faisant état de la vente d'enfants sur les marchés dans le District d'Ikongo, en raison des difficultés sociales, sont relayées par la presse et sur les réseaux sociaux actuellement. Des informations erronées et démenties de façon formelle par les autorités locales. " L'information sur le commerce d'enfants en bas âge en contrepartie de riz est totalement fausse", affirment dans une déclaration commune, plusieurs maires du District d’Ikongo, dans une information relayée par la dépêche informative Taratra. Le commandement de la Gendarmerie dudit District, le commissariat de police d'Ikongo, le délégué en charge de la population dans ce district, ont joint leur voix aux maires cités supra. Des descentes pour recouper les informations ont été menées conjointement par les autorités locales selon la Gendarmerie  dudit district. Il n'existe aucun rapport rendant à confirmer ces informations, ajoutent les sources locales. Toujours selon ces déclarations, les enfants en situation de sous alimentation bénéficient d'aide de la part des responsables étatiques dédiés et des partenaires techniques et financiers. Dans la déclaration, il a été dit que les récoltes de riz locaux sont en train de monter et que les étals des commerçants sont remplis des produits utiles et nécessaires à la population et non des enfants.
La Commission nationale indépendante des droits de l'homme dément également les informations autour d'une vente éventuelle d'enfants, après recoupements. Cette commission concède cependant que, en raison des difficultés économiques et alimentaires, notamment à la suite du cyclone Batsirai, certains parents ont été obligés de placer leurs enfants sous tutelle de membres de leur famille qu'ils pensaient avoir des possibilités de s'occuper de leurs enfants durant la période de soudure.  Une quinzaine d'enfants seraient concernés par cette situation. Des enfants qui feraient progressivement leur retour au sein de leurs familles actuellement.
Face à la situation en tout cas, l'Organe mixte de conception Fitovinany, après une réunion, a effectué une déclaration dans laquelle elle affirme que le renforcement des contrôles et de la communication ainsi que les échanges d'informations entre les responsables locaux pour éviter la propagation d'informations infondées. Il a aussi été annoncé le renforcement de la sensibilisation de la population à se rapprocher des autorités en cas de nécessité. La continuité du Tagnamaron'ny fandriampahalemana pour lutter contre les vols sur pied qui pourraient dégénérer en crime, a été annoncée.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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