Publié dans Politique

Surveillance de la qualité de l’eau - Des nouveaux équipements pour les zones enclavées

Publié le jeudi, 12 janvier 2023



Garante de la protection des enfants contre les maladies hydriques. L’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène (EAH) réduit le retard de croissance et est essentiel à la qualité des soins. La surveillance de la qualité de l’eau s’avère ainsi indispensable pour assurer la potabilité. « Si la JIRAMA étant le concessionnaire de l’approvisionnement en eau dans 69 localités, des partenaires s’en chargent et construisent des infrastructures dans d’autres, surtout en milieu rural », précise Fidiniavo Ravokatra, ministre de tutelle. L’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) vient d’être doté de 2 nouveaux équipements de surveillance de qualité de l’eau, dans la composante « WASH- Quality » du projet de recherche en santé publique « RISE ». Financé par l’USAID, l’objectif étant d’améliorer la sécurité sanitaire des eaux, notamment en milieu rural et enclavé. « L’un des équipements sert à être beaucoup plus réactif et à confirmer les analyses qui remontent sur terrain, notamment les polluants indésirables. L’autre sert à réaliser les analyses de métaux lourds au niveau des eaux », informe Alexandra Bastaraud, chef du service Laboratoire d'hygiène des aliments et de l'environnement (LHAE) auprès de l’IPM.
Des paramètres à considérer
Parmi les nouveaux équipements à la disposition de l’IPM, une machine portable facilitera les analyses bactériologiques, chimiques, etc., pour assurer la qualité et la potabilité de l’eau dans les zones enclavées. Elle sera utilisée notamment dans les Centres de santé de base (CSB). Aussi, un échantillonnage dans 500 points d’eau a été effectué, mais le laboratoire de recoupement se trouve à l’IPM dans la Capitale, selon les informations recueillies. Cela permettra de servir et mettre en place les mesures barrières nécessaires si besoin, afin d’améliorer l’accès à une eau potable et saine, notamment dans l’administration des soins au niveau des CSB, d’après la responsable du LHAE.
Pour sa part, le ministre de tutelle n’a pas manqué de répondre aux questions des journalistes sur la qualité de l’eau de la JIRAMA en ce moment, laquelle « laisse à désirer ». « Des paramètres peuvent changer la qualité de l’eau, dont la vétusté des tuyaux de canalisation. En fait, la forte pression après une coupure pourrait expliquer la couleur de l’eau du robinet qui vire au marron ou rougeâtre. Outre l’entretien des canalisations, ouvrir le robinet et faire la vidange sont recommandés jusqu’à ce que l’eau redevienne transparente », fait part le numéro un du MEAH. Dans tous les cas, l’entretien voire la rénovation des tuyaux de canalisation s’avère indispensable…
Patricia Ramavonirina
 


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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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