Publié dans Politique

Insécurité à Toamasina - Coup de feu mortel sur le client d’un cash-point

Publié le jeudi, 19 janvier 2023


 Les attaques à main armée ne connaissent pas de répit à Toamasina. Vers 8h du matin hier, c'était au tour d'un homme, la énième victime répondant au nom de Fidélice Voriolo (47 ans) de mourir d'une balle que lui ont réservé les braqueurs. Ces derniers ont pu s'emparer du petit sac que la victime a transporté en bandoulière. Avec un autre homme, le malheureux venait à peine de faire un retrait de liquidités dont le montant n'est pas déterminé auprès d'un cash-point de Morafeno Valpinson lorsque les 3 bandits armés, venus en motos, les ont attaqués par surprise. Les projectiles ont atteint la victime à son ventre. Le quadragénaire était sur le point de grimper sur la selle de la moto qui devait le ramener à son foyer, lorsque les agresseurs ont frappé. Mais de leur côté, des témoins ont affirmé avoir vu la résistance des deux victimes face aux malfaiteurs. Et c'est cette résistance qui a poussé ces derniers à ouvrir le feu sur les deux hommes, touchant mortellement ainsi le pauvre Fidélice. Sous les impacts de balles, ce dernier s'effondrait tout en se vidant de son sang tandis que ses agresseurs ont pris rapidement la fuite, fonçant en direction de la Cité Valpinson, le butin en main. Certes, Fidélice était encore en vie lorsque les secours l'ont transporté d'urgence à l'hôpital dit "manara-penitra". Malheureusement, la victime n'a pas tenu le coup, et ce, malgré toutes les tentatives médicales afin de la maintenir en vie. Ses proches ont déjà emmené sa dépouille dans son domicile à Ankirihiry. La victime a laissé une veuve éplorée et 12 orphelins.
Les agresseurs ne font plus distinction de cible
car même les hauts responsables locales ne sont pas non plus épargnés. A preuve, le récent sort réservé au préfet de Toamasina. Mardi dernier, sa voiture qui était en stationnement, et dont les portières étaient pourtant bien verrouillées, a été encore cambriolée. Les bandits ont tout emporté tout ce qui se trouvait à l'intérieur dont du matériel informatique mais aussi des documents, des cartes dont bancaires et autres chèques. Et pourtant, il n'y eut aucune trace d'effraction. En cause, les malfaiteurs qui devraient être en possession de clé, ont pu aisément s'introduire dans le véhicule par une portière. Malgré l'alerte et l'ordre donnés aux voleurs pour qu'ils restituent rapidement tous ces objets, la Police n'a pu encore trouver une quelconque piste, ou du moins attraper les auteurs du forfait. Enfin, tout le dispositif nécessaire a été déployé à cet objectif, et ce, dès hier même.
Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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